Samedi 1er février, une petite trentaine des parents d’élèves se sont réunis devant la mairie. Ils répondaient à l’appel de la Peep et l’AIPE, qui demandent la mise en place du service minimum pendant les grèves, comme cela peut être le cas dans d’autres villes. « En ce moment, il y a beaucoup de grèves d’enseignants et les parents sont obligés de prendre des jours de congé, certains en sont à six jours », regrette Marie Oudet, présidente de la Peep de Guyancourt. « Nous, parents, on se sent prisonniers », complète Sylvie Galante, présidente de l’AIPE.
Le maire a reçu une délégation, à qui il a réaffirmé son opposition à la mise en place du service minimum. « Je considère que cette loi porte atteinte au droit de grève des enseignants », estime François Morton, maire DVG de Guyancourt, joint par téléphone. Il évoque aussi la difficulté de trouver en 48 h – les enseignants grévistes doivent se déclarer 48 h à l’avance – du personnel compétent pour surveiller les enfants.