Les travaux de rénovation du gymnase du Moulin à vent, à Coignières, doivent démarrer le 18 novembre avec l’installation du chantier, annonce la commune sur son site internet. Pour le maire de la ville, Didier Fischer (SE), qui en avait fait une de ses promesses de campagne avant son élection en décembre 2018, « il est temps » de remettre à neuf cet équipement très vétuste.
« Il n’y a jamais eu de rénovation de l’équipement, il a 40 ans et fait son âge, déplore l’édile. Il y a eu un entretien sommaire, des petites choses changées au fur et à mesure mais ce n’est pas suffisant, le gymnase est en très mauvais état. » Il mentionne entre autres des toilettes et des vestiaires avec de faibles écoulements d’eau dans les lavabos et « des remontées d’égouts dans les douches ».
« La structure en elle-même, ça va, […] il n’y a aucun problème, mais concernant l’intérieur et le système de chauffage, tout est à reprendre, indique le maire. On a une vraie rénovation, une restructuration lourde du gymnase. » Et de pointer du doigt l’action de l’équipe municipale précédente, qui avait « juste imaginé donner un coup de peinture, ils n’étaient montés que jusqu’à 700 000 euros [de travaux], ils voulaient condamner la mezzanine (d’une superficie de 400 m², Ndlr) comme ça ils n’avaient pas à la rénover, mais elle est utile aujourd’hui pour l’action jeunesse ».
C’est donc une rénovation de fond en comble du gymnase qui est entreprise, avec notamment « la réhabilitation, la remise aux normes » et le « remplacement du système de ventilation », d’après les documents du marché public. « On ouvre les plis pour les différents lots du marché, l’électricité, le chauffage, le sol, ce sont des entreprises différentes », confiait Didier Fischer début septembre, ajoutant que le coût prévisionnel de 1,5 million d’euros hors taxes devrait être dépassé.
« On ne devrait pas aller au-delà d’1,7 million d’euros », assurait-il néanmoins lors d’un point presse le 3 octobre. Selon l’élu, ce montant sera financé par « 55 à 60 % de subventions », dont celles du Département, à hauteur de 30 %, et de SQY via des fonds de concours. Quant au complément communal, il « ne posera pas de problème car on l’a déjà provisionné », fait-il savoir.
D’une durée de six mois, les travaux devraient s’achever en mai. Pendant cette période, « les activités seront délocalisées dans l’extension du gymnase », « les parkings devront rester accessibles », « la technique de décapsulage » sera privilégiée en cas d’amiante et les travaux devront « faire l’objet d’une mise aux normes de l’accessibilité PMR », préconisent les documents du marché public. En cas de retard du chantier, la municipalité espère au moins que l’équipement sera disponible « pour la rentrée de septembre [2020] » car « il faut que l’on puisse faire rentrer des associations et que le collège ait les équipements », avance Didier Fischer.