L’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen ravive les inquiétudes dans d’autres communes, comme à Coignières, qui compte des dépôts pétroliers. Le maire SE de la ville, Didier Fischer, a adressé au préfet des Yvelines une lettre, datée du 1er octobre, où il demande notamment à être informé sur « la procédure à respecter en cas d’accident industriel », rappelant que « huit incidents » ont été à déplorer sur le site en 2017, des incidents mineurs tels que des pannes ou coupures d’électricité.
« La population […] s’inquiète de savoir si on est dans la même situation qu’à Rouen, quelles sont les mesures de sécurité qui sont prises au cas où il se passerait quoi que ce soit, comme une cuve qui explose ou un incendie », a confié l’édile à la presse le 3 octobre, ajoutant que le site est classé « Seveso seuil haut, comme à Rouen ».
S’il se veut toutefois rassurant, affirmant que l’« on n’est pas tout à fait dans la même situation car on ne produit pas, on stocke », il concède que les seules consignes remontées pour le moment étaient de « renforcer les huisseries » (pour les habitations situées en bordure, Ndlr) et « des mesures de confinement classiques où vous scotchez vos fenêtres, vous ne sortez pas » et « sur la pollution, il n’y a rien ».