Les Clayes du cinéma, pour ouvrir les portes du 7e art via le court-métrage
La 8e édition de ce festival du court-métrage se tient ce samedi 1er juin à l’espace Philippe Noiret. L’événement constitue un tremplin non négligeable pour certains réalisateurs.
L’édition 2019 du festival Les Clayes du cinéma se tient le 1er juin à l’espace Philippe Noiret des Clayes-sous-Bois. Il s’agit de la 8e édition de cet événement destiné à promouvoir le court-métrage, et par la même occasion ses réalisateurs.
Cette année, 13 films sont en compétition, et se disputeront sept prix : trois prix du jury, le prix du meilleur comédien, de la meilleure comédienne, le prix TV78 et un prix du public. Ce dernier pourra voter pour son court-métrage favori directement sur place le jour du festival. Le jury est quant à lui composé de sept membres, à la fois des professionnels du cinéma (réalisateurs, comédiens, scénaristes) mais aussi l’élu à la culture et de cinéastes amateurs.
Des récompenses qui peuvent être déterminantes, car les réalisateurs primés peuvent se voir financer des projets cinématographiques plus importants. « Nous avons la chance d’être associés à un producteur qui travaille pour Les films d’ici 2 (une société de production, Ndlr), explique Christelle Bidouard, la responsable de l’espace Philippe Noiret, contactée par La Gazette. Il propose de rencontrer le réalisateur et s’ils se mettent d’accord sur un sujet commun, il est possible que le réalisateur se fasse financer son projet de long-métrage. »
De quoi éventuellement ouvrir la voie à une longue carrière dans le cinéma. « C’est aussi l’objectif, affirme Christelle Bidouard. Beaucoup de réalisateurs sont passés par le court-métrage, donc l’idée est de donner une audience à des courts-métrages et des réalisateurs débutants. » Ces derniers présentent différents profils, à la fois des « jeunes réalisateurs locaux, des gens qui postulent du Sud de la France, de région parisienne », d’après la responsable de l’espace Philippe Noiret, qui ajoute que l’« on a un film local réalisé par des Clétiens ».
L’an dernier, Pripiat de Olivier Cavellat, Ce que cache la neige de Loïc Gaillard et Joli coup de Julien Rouvier s’étaient partagés les trois prix du jury, tandis Lola Montes pour son rôle dans Le contrat de Julien Rouvier et Polo Anid dans Expérience de Kevin Bodin avaient remporté les titres de meilleure actrice et meilleur acteur. Sans mot dire de Quentin Lecocq s’était vu décerner le prix TV78 et le public avait récompensé Pourquoi lui ? De Camille Singaraud, à l’issue d’un « moment convivial et très agréable » où « le public et les réalisateurs se rencontrent », souligne Christelle Bidouard. « Il y a deux sessions de projection d’une heure et demi, détaille-t-elle. A l’issue de chaque session, le public peut échanger avec les réalisateurs, le jury se retire pour délibérer. »
Le festival a lieu de 14 h à 19 h et est ouvert aux spectateurs sur entrée libre. Il réunit « entre 100 et 150 personnes selon les éditions, ce qui équivaut à plus de la moitié de la salle », précise Christelle Bidouard.
