Entendre avant de comprendre. Le 29 novembre, l’entreprise ignymontaine Smart formation, qui propose aux sociétés de former leurs salariés en anglais et en informatique, organisera à la salle de la Batterie de Guyancourt une rencontre, The english club, entre ses différents clients, qui seront conviés à parler la langue de Shakespeare entre eux et à nouer des liens.
« C’est l’occasion d’entretenir son niveau en anglais et de développer une communauté entre entreprises, entre salariés, explique Mayel Oueld, le responsable de développement stratégique de Smart formation. On n’a pas vocation à être seulement fournisseur d’un service, on veut faire partie de la communauté à Saint-Quentin-en-Yvelines. »
Un pas de plus franchi pour cette entreprise qui propose des cours de langue pour le moins atypiques de par leur approche des sons et leur ciblage des besoins. « C’est ma mère, écossaise, qui a créé Smart formation il y a 31 ans, retrace Mayel Oueld. À Saint-Quentin-en-Yvelines parce que c’est un bassin dynamique, qui aujourd’hui tend à être de plus en plus tourné vers l’extérieur. »
« Il y a deux ans, je m’y suis investi en temps plein et la boite a amorcé un virage, poursuit-il. Je trouvais que ce qu’on proposait n’était pas assez différenciant de la concurrence, donc on a opéré une refonte des produits pédagogiques. » Le responsable explique ainsi avoir remarqué des lacunes dans la formation à l’écoute de la langue étrangère, une écoute préalable à la compréhension.
Pour former les salariés à l’écoute de la langue, anglaise pour 80 % des clients, a donc été mis en place un atelier son, ou sound workshop, qui permet d’écouter des bouts de phrases enregistrés et de s’habituer à entendre les sons anglosaxons. « Il faut développer sa base de sons, explique Mayel Oueld, apprendre à entendre différemment. C’est basé sur des neurosciences. » L’entreprise se donne également pour mission de proposer des cours adaptés aux besoins, et dispensés « en situation ».
Ainsi en est-il pour le cours dit « Lunch break », qui propose de se former aux discussions en repas d’affaires. « L’idée, c’est de proposer un apprentissage de la langue en condition de pression, dans un contexte hostile, avec du bruit par exemple, c’est plus pertinent que dans une salle de cours. » C’est cette « mise en situation » qui pourra être reproduite lors des réunions The english club, qui se répéteront de manière bimestrielle.
A quelques jours de cette première réunion à SQY, l’entreprise développe en ce moment un pronunciation work shop, laboratoire de prononciation, et Mayel Oueld a lancé son application, Superbrian, qui propose un apprentissage gratuit de la langue pour tous en passant par des jeux.