Portant des vêtements siglés La Poste, ils entraient dans les résidences les mains vides et ressortaient les bras chargés de colis. Deux jeunes hommes âgés de 21 et 22 ans ont été arrêtés à leurs domiciles, à Trappes le 17 février. Après avoir partiellement reconnu les faits, ils ont été convoqués au tribunal judiciaire de Versailles pour une comparution sur reconnaissance de culpabilité, leur évitant ainsi un procès.

L’affaire a commencé en janvier dernier, lorsque plusieurs occupants d’immeubles à Élancourt et Montigny-le-Bretonneux ont déposé plainte pour des vols réguliers de colis dans leurs boîtes aux lettres. Un premier témoin à Élancourt est parvenu à relever une plaque d’immatriculation d’une Renault Clio, avec à son bord deux personnes portant des tenues de La Poste. Ils sont entrés les mains vides et sont repartis avec plein de colis.

Un autre témoin a observé la même scène

Un autre témoin a observé la même scène, mais depuis une autre adresse. Deux personnes ayant l’apparence d’agents de La Poste ont été croisées, laissant derrière elles le bloc de boîte aux lettres ouvert, avec des colis dans les bras. Ils ressemblaient aux deux autres suspects précédemment signalés.

L’exploitation des images de vidéosurveillance de la ville d’Élancourt a permis de confirmer la présence du véhicule Clio sur les lieux des vols. Une filature a donc été mise en place, ce qui a permis aux enquêteurs d’identifier le conducteur de la voiture.

Puis les fonctionnaires se sont rendu compte que des habitants d’autres communes avaient été victimes du même mode opératoire, comme à Montigny-le-Bretonneux. Grâce aux vidéosurveillances d’une des résidences visées, deux personnes ont été formellement identifiées. Et l’une d’elle était bien le conducteur sous surveillance.

Alors, le 17 février, ils ont été interpellés à leurs domiciles situés à Trappes. La somme de 530 euros a été saisie. Les agents de police ont également retrouvé les vêtements portés lors des vols, et des effets siglés La Poste et Chronopost. Les enquêteurs ont également mis la main sur un colis volé dans le coffre de la Renault Clio. La somme de 4 394 euros a également été saisie au titre des avoirs criminels. Lors de leur audition, ils ont tenté de se défendre en minimisant les faits qu’ils ont partiellement reconnus.

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