Valérie Pécresse (Libres), la présidente de la région Île-de-France, est venue rencontrer les Plaisirois, le 4 juin, à l’occasion d’une réunion publique organisée à la maison des sports Norbert Rampolla. Une réunion à laquelle ont assisté de nombreux élus dont, bien entendu, la maire LR de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger accompagnée de plusieurs élus de la Ville, mais également Jérôme Régnault, conseiller régional, le président LR de SQY et maire d’Élancourt Jean-Michel Fourgous, ainsi que les maires (DVD et MoDem) des Clayes-sous-Bois et de Villepreux, Philippe Guiguen et Jean-Baptiste Hamonic.

Les élus et les habitants ont pu écouter Valérie Pécresse dresser un bilan des actions entreprises et des projets à venir de la Région, après une brève introduction de Joséphine Kollmannsberger. « Bien évidemment, la région Île-de-France est un partenaire indispensable qui nous accompagne sur de nombreux sujets. Je peux vous dire que les aides de la Région vis-à-vis de Plaisir sont exceptionnellement importantes et je tenais à le souligner. Au niveau de l’environnement, nous avons eu des aides incroyables sur des budgets participatifs régionaux, pour des vergers urbains, des nichoirs à chouettes, des friches pédagogiques dans le parc du château, des bornes de gonflage… et puis des demandes en cours », a listé la maire de Plaisir.

Elle a poursuivi sur les réalisations qui ont été effectuées avec l’appui de la Région, comme la place du Commerce, le parc des 4 saisons, ou encore le square Sarah Bernhardt. « Sur le patrimoine historique, il y a le château de Plaisir, notre grand projet du mandat. Aujourd’hui, nous avons obtenu 60 % de subventions pour sa rénovation [sur 10 millions d’euros d’investissement TTC] avec tous nos partenaires, et je peux vous dire que la Région est très présente financièrement […] », a remercié l’édile, avant de laisser la parole à Valérie Pécresse.

« Ce sont des micro-réunions de quartier, puisque vous êtes à peu près la 103e réunion que je fais depuis le mois de mars. Et notre objectif c’est, d’ici le 14 juillet, d’en faire 250, avec des formats variables. Cela peut être une réunion publique, comme ici à Plaisir, mais ça peut également être un dialogue avec les lycéens, avec les professionnels de santé, avec les forces vives économiques, avec les associations… » a introduit la présidente de Région.

Des rendez-vous auprès des Franciliens nécessaires selon elle pour « lutter contre la déconnexion, le vrai problème des politiques, mais pas des maires qui sont au contact de la population ». Pour démontrer le suivi de son fil directeur, à savoir la lutte contre les fractures territoriales et sociales en Île-de-France, la présidente a livré 3 exemples concrets qui ont été mis en place. Le 1er, le déménagement à Saint-Ouen (93) du siège régional, qui était auparavant installé dans le 7e arrondissement de Paris. « On a fait 25 % d’économies en déménageant, mais ce n’était pas l’objectif. Il était symbolique. L’objectif, c’était de dire qu’en Île-de-France, il n’y a pas un bon côté et un mauvais côté du périphérique », a justifié la présidente.

Autre exemple donné, « le pacte rural, qui octroie 1/6 des crédits d’Île-de-France aux territoires ruraux », a continué la présidente. Enfin, la 3e décision a été prise récemment, en janvier 2025, avec le ticket unique métro/train/RER à 2,50 euros pour tous. « Ce sont des décisions très symboliques qu’on a prises pour rompre avec les fractures », a-t-elle expliqué.

Divers sujets ont ensuite été évoqués par Valérie Pécresse, comme la sécurité dans les transports, ou encore le plan d’urgence, via une aide massive de 5 milliards d’euros, pour rénover 200 lycées jugés vétustes en Île-de-France et en créer de nouveaux. « Nous gérons 1 000 chantiers par an et nous ne sommes pas au bout du tunnel », a-t-elle indiqué sur ce point.

Enfin, le SDRIF-E (Schéma directeur environnemental de la région Île-de-France), un document important adopté en septembre 2024 par le conseil régional, « qui évoque tout ce qu’on va avoir le droit de construire d’ici 2040 en termes de transports nouveaux, de logements, d’industries… il est écologique car il met en place le Zéro artificialisation nette (ZAN). Ce SDRIF-E permet à l’Île-de-France, qui est aujourd’hui à 75 % agricole et forestière, de rester en 2040 à 75% agricole et forestière », a-t-elle conclu.

Ont suivi des échanges constructifs avec les habitants présents qui ont interpellé la présidente de la Région, sur divers sujets, notamment celui des transports en commun. La soirée s’est clôturée avec la dégustation d’un buffet comportant des denrées de la marque régionale « Produit en Île-de-France », qui favorise la qualité et les circuits courts issus du territoire.

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