À Plaisir, un habitant de la rue Pierre Mendès France s’en est pris au petit ami de sa voisine en lui portant un coup de machette, le 21 avril. Il a été jugé pour ces faits lors de son procès en comparution immédiate, le 25 avril au tribunal judiciaire de Versailles. Cet homme de 57 ans, d’origine martiniquaise, était en train de préparer un gigot lorsqu’il s’est rendu compte qu’il lui manquait des ingrédients.

Il est alors sorti de son appartement et est tombé sur sa voisine et son compagnon qui discutaient dans la rue. « On ne sait pas pourquoi, mais une très légère altercation éclate. [L’homme] retourne chez lui. Il récupère la machette qu’il garde toujours derrière sa porte. Et une fois dehors, il en assène un coup sur la tête de son adversaire », précisent nos confrères de 78actu.

Rapidement, la police intervient. L’auteur du coup est arrêté et son arme est placée sous scellés. Amené au commissariat vers 18 h, l’homme va souffler dans un éthylomètre qui va révéler que son taux d’alcool dans le sang est de 1 gramme. « Sa voisine assure qu’elle ne le connaît pas plus que cela. Pourtant, il y a quelques mois, il a déjà joué de la machette sur sa porte car il n’avait pas été invité à une fête », poursuit 78actu.

Un casier judiciaire portant déjà quelques condamnations

Lors de son procès, l’homme violent, qui dispose d’un casier judiciaire comportant un fait de violence et cinq conduites sous alcool, a expliqué s’être senti agressé. « Il y a eu des mots. Je regrette mon acte, mais je n’ai fait que me défendre. Je ne suis pas sorti comme un fou et je n’étais pas ivre », rétorqua-t-il. Ce à quoi le président répond que si. Lui soutient que non. Il finit par concéder : « Bon, d’accord, j’étais saoul ».

Le président a ensuite demandé à l’homme pourquoi il avait une machette à son domicile, lui qui ne dispose que d’un tout petit espace vert. « Je l’avais achetée pour aller jardiner chez quelqu’un. Mais bon… Le résultat c’est que j’allais préparer mon gigot et je me retrouve au tribunal », explique-t-il. Le jeune homme frappé par la machette, qui n’était pas présent au procès, a expliqué en amont qu’il avait été « particulièrement choqué par cette agression ». Heureusement pour lui, il s’en tire uniquement avec trois points de suture.

La procureure de la République a réclamé 24 mois de prison, dont 12 avec sursis, avec un maintien en détention demandé pour la partie ferme. Finalement, il a écopé de deux ans de prison avec mandat de dépôt. Il dormira donc derrière les barreaux.

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