Un article du Parisien, datant du 10 mars, évoque une affaire sombre ayant eu lieu à Coignières. Un homme de 42 ans a été condamné et placé en détention samedi 8 mars. Initialement, il été mis en examen par la justice pour avoir frappé sa femme et ses enfants, au sein de leur domicile situé à Coignières. Mais, les enquêteurs ont également découvert « qu’il aurait aussi violé son beau-fils pendant des années », indique Le Parisien.

C’est le chef d’accusation viol sur mineur qui a été retenu. Durant 4 longues années, ce quadragénaire est suspecté d’avoir violé son beau-fils au sein même du domicile familial. Tout débute le 3 mars, lorsque les policiers d’Élancourt le mettent en garde à vue, suite à la plainte déposée par son épouse pour des violences conjugales récurrentes.

Elle évoque des « insultes et des humiliations régulières ». Il lui infligerait souvent des coups de pied et lui aurait même jeté un maillet au visage. « Les investigations démontrent qu’il s’en prendrait aussi aux enfants », poursuit Le Parisien. Quand une source proche de l’affaire évoque, elle, le fait que « cette femme explique que son compagnon est un dictateur qui domine toute la famille par la force ».

Mais le pire est à venir lorsque le beau-fils, âgé de 16 ans, livre aux enquêteurs que son beau père « l’aurait violé de manière répétée depuis ses 12 ans. Selon son récit, il lui imposait des masturbations, le déshabillait, lui léchait le torse, le caressait sur tout le corps et le violait. Puis il lui demandait également de lui faire les mêmes choses », listent nos confrères. Un psychologue qui s’est entretenu avec l’adolescent a estimé que ses déclarations sont plausibles.

L’homme est ensuite placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès. Mais, « dans l’après-midi du 6 mars le suspect est de nouveau interpellé dans la rue avant d’être placé en garde à vue dans les locaux de la division de la criminalité territoriale, à Viroflay », mentionne Le Parisien. Durant ses auditions, le mis en cause nie absolument tout, accusant son beau-fils de mentir. Il va cependant, révéler que, lorsqu’il était petit en Algérie, il aurait « été victime d’agressions sexuelles de la part d’un oncle », poursuit la source.

L’expert psychiatrique ayant examiné l’homme a expliqué que ce dernier « est doté d’un tempérament colérique » mais « qu’il est accessible à la sanction pénale et son discernement n’a été ni aboli ni altéré au moment des faits ».

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