Un trappiste âgé de 45 ans a été condamné par le tribunal de Versailles pour avoir violenté et brûlé sa femme car cette dernière refusait de lui obéir. Des faits qui se sont produits, dans l’appartement familial, à Trappes, le 15 février, lendemain de la Saint-Valentin.

Violences envers sa femme avec une bouteille de parfum

Le mis en cause est passé devant le tribunal de Versailles le 18 février, pour ces faits ainsi que d’autres violences commises. « À l’origine de la dispute, il semble que l’homme ait voulu interdire à sa femme de parler avec des amies. Le ton est vite monté, comme en ont témoigné les voisins. Puis les coups de pied et de bouteille de parfum, l’étranglement, les menaces avec une feuille de boucher, le café brûlant jeté sur le ventre », relate 78actu. À cela s’ajoute une « punition », une nuit à devoir dormir sans sommier. La victime a dû aller dormir dans la chambre de sa fille. « Bilan : 10 jours d’incapacité de travail », poursuit 78actu.

Lors de son procès, cet homme violent a nié les violences. « Non je ne l’ai pas frappée, ni poussée par terre, ni étranglée. Le café, je n’en avais pas bu ce matin. C’était de la légitime défense. Elle s’est jetée sur moi et m’a tiré les cheveux », a-t-il déclaré, loin de convaincre l’assemblée. Il a poursuivi dans cette voie-là, en ajoutant : « Si elle a une trace au cou, c’est parce que je l’ai repoussée pour ne pas qu’elle me griffe. Et puis, c’est elle qui m’a attaqué dans le salon avec un coup sur le bras. Et elle a lancé tout ce qu’elle trouvait sur moi ».

Pourtant, ni le rapport de la médecine légale ni la remarque de la présidente ne vont le faire changer de version. Surtout lorsque cette dernière met en avant le fait que lui est indemne. La victime, de son côté, est blessée et choquée. Son mari va même lancer un « elle peut dire ce qu’elle veut ». Sa femme n’a pas souhaité ajouter un mot. « Confirmant juste de la tête leur rencontre en 2003 au Maroc, leur installation en Espagne puis en France. Et l’intervention du fils aîné pour arrêter les coups de son père », poursuivent nos confrères.

Finalement, après de brefs débats, le tribunal prend sa décision en soutenant les réquisitions du parquet, à savoir 18 mois de prison avec sursis, infligés à cet homme qui était jusqu’à présent sans casier judiciaire.

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