Mantes-la-Ville s’est réveillé dans la tristesse et dans la rage. Durant la nuit du 12 au 13 février, les flammes ont ravagé le gymnase des Coutures, situé dans la rue de la Lyre, et il a fallu cinq heures aux 40 pompiers pour venir à bout de cet incendie. Une enquête a été ouverte, mais les premiers éléments pointent la piste criminelle : une forte odeur d’essence se dégageait dans l’atmosphère. Que ce soit chez les riverains, les agents municipaux, ou les usagers du bâtiment sportif (collégiens, licenciés au sein du Club athlétique de Mantes-la-Ville…), tous avaient le cœur gros et l’incompréhension régnait.
Avec cet incendie, il ne reste plus qu’un bâtiment sportif disponible dans la commune : le gymnase Guimier. En effet, le gymnase Aimé Bergeal avait subi le même sort il y a quatre ans et n’a toujours pas été reconstruit depuis. Sauf qu’une rénovation était prévue pour cette année et que des négociations avaient eu lieu avec les différentes sections sportives et associations afin de transvaser des créneaux vers… le gymnase des Coutures.
Le maire Mantevillois, Sami Damergy, n’a pas manqué de réagir suite à cet événement tragique. « Ce type de comportement n’a pas sa place dans notre ville, et il est impératif que les auteurs de cet acte soient retrouvés et traduits en justice. Je demande donc aux services de police de mobiliser tous les moyens nécessaires pour identifier les responsables et garantir que de tels actes ne restent pas impunis » a-t-il déclaré dans un long post sur Facebook. Par ailleurs, l’édile qualifie la destruction du gymnase des Coutures pas seulement comme « une perte matérielle » mais aussi un « coup dur porté aux enfants, aux sportifs et à toutes les associations qui font vivre la ville ».
Enfin, celui qui occupe également la fonction de conseiller régional se tient prêt à aider les enquêteurs dans le but d’élucider au plus vite cette affaire et appelle tous ses administrés à signaler la moindre information pouvant aider à faire avancer l’enquête. « Ensemble, nous devons faire front contre cette violence et injustice » conclut-il.