La Justice nécessite plus de moyens financiers et humains. En novembre 2021, une mère se rend au commissariat pour porter plainte contre un cousin de son mari. D’après le Parisien, cet homme de 43 ans aurait violé sa fille de 13 ans et commis également des agressions sexuelles sur son fils de 6 ans. Ces faits se seraient déroulés entre le 1er février et le 13 mars 2020 à Conflans-Sainte-Honorine. Le procès a donc eu lieu le 16 janvier 2024, à la cour criminelle de Versailles. Celle-ci l’a condamné à une peine de dix ans de réclusion criminelle. Cependant, le mis en cause décide de faire appel et il faut donc retrouver une date, qui devait être durant ce mois de janvier à la cour d’assises des Hauts-de-Seine. Sauf que, comme le rappelle le quotidien d’informations régionales, celle-ci n’a toujours pas été trouvée.

Incarcéré depuis mai 2022, le quarantenaire voyait donc la fin de sa détention provisoire échoir. L’avocat général a tenté d’obtenir une prolongation de six mois supplémentaires, justifiant cette absence de date par « la grève des avocats de 2020, la pandémie de Covid-19 et l’organisation de plusieurs grands procès comme celui de Monique Olivier qui ont saturé cette juridiction » comme l’indique Le Parisien. Mais la chambre de l’instruction de Versailles n’a pas été sensible à cet argumentaire et a ordonné la libération de l’homme de 43 ans.

Une source proche du dossier a confié au journal régional que « compte tenu de ce qu’il risque devant la justice, il a tout intérêt à prendre la poudre d’escampette » …

CREDIT PHOTO : LA GAZETTE EN YVELINES