C’est une mésaventure pour le moins surprenante que révèlent nos confrères de 78actu. À Villepreux, le 16 septembre dernier, une dizaine d’enfants âgés de 6 à 10 ans, qui empruntaient le bus pour se rendre au sein de leur école Marie Curie, ont subi une erreur du conducteur. Ce dernier les a déposés … au collège Léon Blum, situé à 800 m de là et 11 minutes à pied. Mais ce n’est pas tout, alors que l’un des enfants a averti le chauffeur qu’il ne s’était pas rendu à la bonne destination, celui-ci a refusé de les déposer au bon endroit et les a laissés seuls dans la rue.

« Le bus s’est arrêté devant le collège Léon Blum et le chauffeur a dit aux enfants de descendre, raconte à 78actu, la mère d’un des élèves qui effectuaient le trajet. Les enfants lui ont pourtant dit qu’il n’était pas au bon endroit, mais il n’a rien voulu entendre. » Ainsi, les enfants « se sont retrouvés sur le trottoir, sans savoir où aller », évoque l’article de 78actu. 11 minutes de marche, sans doute rien d’insurmontable pour un adulte bien portant, mais dangereux pour des enfants de cet âge seuls et ne connaissant pas le chemin. « Ils ont demandé à une dame qui promenait son chien de les aider. Elle a sorti son téléphone pour voir le trajet, car elle ne savait pas où se trouvait l’école », explique la maman interrogée par nos confrères. C’est finalement une animatrice du centre de loisirs de l’école, passant à ce moment-là, qui les a pris en charge et menés jusqu’à l’établissement en question.

« Si je m’écoutais, je retirerais ma fille du bus, confie encore la mère d’élève sur le site internet d’actualités yvelinois. Ma fille m’a quand même dit : J’ai cru que j’allais mourir quand on était dehors. Elle a eu très peur. »

La Stavo, compagnie gérant de la ligne, a changé de chauffeur dès le lendemain, et dépêché un responsable. En réalité, le chauffeur incriminé aurait décidé d’agir par représailles, affirme sur 78actu le maire MoDem de Villepreux et vice-président aux transports à SQY, Jean-Baptiste Hamonic : « Il a été licencié, mais il avait encore quelques jours à faire. » Jugeant ce comportement « inadmissible », l’édile assure avoir exigé de la Stavo une lettre d’excuses aux parents d’élèves concernés. Il souligne toutefois que « c’est un cas isolé, le fruit du comportement d’une personne ».

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