Lors du Facebook live du 16 septembre du maire DVG de Guyancourt, François Morton, Fabienne Lambert, responsable des Restos du Cœur des Yvelines, a présenté le projet de Jardin d’insertion des Restos du Cœur qui sera installé à la Petite minière. Le 1er dans les Yvelines et le 41e au niveau national.
Ce Jardin d’insertion sera installé à la place de l’ancienne serre de l’INRA. « Cette mise à disposition sera gratuite et en contrepartie les Restos du Cœur s’engagent à prendre en charge un certain nombre de choses notamment en termes de rénovations de bâtiments ainsi que des mises en culture bien évidemment », a précisé l’édile.
Fabienne Lambert est, pour sa part, revenue sur la genèse du projet qui a démarré il y a deux ans lors d’une réunion avec le maire, qui a tout de suite été séduit par l’idée. Ce Jardin d’insertion permettra d’accompagner en permanence 12 personnes (dont une majorité de Guyancourtois) éloignées de l’emploi afin qu’elles puissent en retrouver un. « L’objectif, c’est de produire des fruits et des légumes qui seront donnés gratuitement dans les centres Restos du Cœur de la zone pour les personnes les plus démunies », a expliqué la responsable.
L’association ne se contentera pas de cultiver et distribuer des denrées. Tout un travail de sensibilisation sera mené. « On proposera aux personnes qui sont en insertion chez nous, d’aller dans les centres Restos du Cœur pour présenter leurs récoltes, expliquer comment ça se produit pour sensibiliser les gens à ce projet-là, poursuit Fabienne Lambert. Des enfants seront également accueillis au Jardin d’insertion car on voit qu’en les sensibilisant, on va les amener à manger plus sain et avoir une meilleure hygiène de vie derrière », s’est-elle félicité.
Pour mener à bien ce Jardin d’insertion, les Restos du Cœur disposent de nombreux partenaires publics mais aussi privés. On peut, par exemple, citer l’entreprise Bouygues, implantée dans la commune, qui « fera du mécénat à sa manière en dirigeant toute la maîtrise d’œuvre du chantier », s’est félicité François Morton.
Ce chantier d’envergure d’un montant de 200 000 euros, devrait démarrer en octobre/novembre. L’arrivée des premières personnes en insertion est attendue pour mars 2025. À terme, ce Jardin d’insertion devrait produire 20 tonnes de produits par an. « Si certains ont des vocations de maraîchage et souhaitent les accompagner sur le terrain, tout le monde est le bienvenue aux Restos du Cœur », a conclu Fabienne Lambert.
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