Pratiquer le roller… déguisé et en musique. Les Shocks, club élancourtois de roller et roller-hockey, organise deux fois par an, au gymnase Chastanier, à Élancourt, la Disco roller. La Gazette s’est rendue le 27 novembre dernier à une des éditions de cet événement. Plusieurs participants étaient venus déguisés, roulant sur leurs rollers sur fond musical. « C’est un peu le même principe qu’une patinoire, explique Nicolas Thomas, président du club. Les gens tournent sur le terrain en musique. On organise un certain nombre d’animations, on met des plots pour que certains fassent des slaloms, on fait quelques courses… »

La Disco roller fait partie des incontournables de l’agenda des Shocks. Celle organisée à l’automne est différente de celle organisée en mars, souligne Nicolas Thomas. « Celle de novembre, c’est vraiment un objectif familial de venir après avoir mangé le dimanche midi. Celle de mars est plus axée soirée, donc en général on la démarre vers 18 h 30-19 h, on la termine vers 22 h, il y a des lumières, ce n’est pas la même ambiance, et tous les ans, c’est sur le thème de la Saint-Patrick », précise-t-il.

Pour la Disco roller de mars, les entrées sont reversées au club, tandis que celle de l’automne est « à objectif caritatif, où toutes les entrées sont reversées à une organisation caritative », ajoute le président. Cette année, c’est à l’Institut Curie, luttant contre le cancer, qu’était destinée l’intégralité des entrées, ainsi qu’un euro du tarif de chaque photo vendue. Un photographe professionnel, qui a également été le tout premier président du club, était chargé d’immortaliser l’événement. Environ 600 euros ont été collectés en fin de journée.

150 participants comptabilisés à une heure et demie de la fin

Il faut dire que cette Disco roller a connu une forte affluence. 150 participants étaient comptabilisés à une heure et demie de la fin. « Habituellement, on a plutôt 120 personnes », selon Nicolas Thomas, confiant que l’après-Covid a engendré une forte attente autour de l’événement, organisé seulement pour la deuxième fois depuis la crise sanitaire. « Ça a beaucoup manqué pendant le Covid, et même après le Covid, quand on a eu le droit de repratiquer mais pas d’organiser ce genre de choses, nos adhérents nous demandaient ‘‘C’est quand la disco roller ? ’’, évoque-t-il, heureux de cette édition. C’est une super édition. Il y a plus de monde que d’habitude, les gens sont super contents d’être là. Peut-être que la pluie y est aussi pour quelque chose. Quand il n’y a pas une bonne météo, c’est plutôt à notre avantage vu que c’est en intérieur. »

Un public nombreux donc, et diversifié « On a un peu de tout, résume Nicolas Thomas. On a même des gens qui viennent de l’autre bout de l’Île-de-France, qui nous suivent sur Facebook, et qui parfois, en début d’année, nous envoient un message […] en nous disant : ‘‘Est-ce que vous avez déjà votre date de Disco roller ?’’. Il y a des gens qui passent tout leur week-end sur des Disco roller à droite à gauche. Mais sinon, on a une grosse majorité d’adhérents du club et/ou d’enfants qui viennent avec les copains. »

Parmi les participants, Yanis, 6 ans et sa maman, Leticia. Venus de Saint-Germain-en-Laye, ils ne sont eux pas adhérents aux Shocks mais apprécient ce type d’événement. « Je suis venue avec mon mari et mon autre fils aussi, confie cette dernière. On voulait faire quelque chose d’original. On a vu ça sur [un site internet d’idées de sorties sur lequel on est inscrits]. Moi, ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait (de roller, Ndlr), mais mon mari et les enfants, ils en font dans un parc ou sur un parking, mais jamais dans un événement comme ça. […] C’est sympa, surtout l’hiver quand il ne fait pas beau dehors et qu’on ne sait pas trop quoi faire. » Seul bémol toutefois : « On ne savait pas qu’on pouvait venir déguisés », avoue-t-elle, assurant qu’elle fera le nécessaire la prochaine fois.