L’association Coignières en transition prend place un samedi matin par mois dans l’école élémentaire Gabriel Bouvet. Elle propose de l’aide à ceux qui le désirent, en offrant une seconde vie à leurs objets plutôt que de les remplacer. Une démarche écologique et économique.
Depuis fin 2019, l’association Coignières en transition, une association d’une trentaine de bénévoles, organise, dans l’école élémentaire Gabriel Bouvet, des Répar’café pour offrir une seconde vie à de nombreux objets voués à un avenir incertain.
Le principe est simple : « le Répar’café c’est un lieu sympa, ouvert à tous, Coigniériens ou non, pour réparer ensemble autour d’un bon café. Des bénévoles sont là avec leurs compétences et tout le matériel nécessaire pour vous aider à réparer… presque tout », peut-on lire sur le site internet de l’association.
Lutter contre l’obsolescence programmée
« Notre but principal est d’éviter de jeter et de prolonger la durée de vie des appareils », se félicite Bernard Thoorens, le président de l’association. « Depuis 2021, une loi interdit à toutes les entreprises de faire de l’obsolescence programmée, nous allons dans ce sens là », poursuit-il. Quid du fonctionnement de l’association ? La démarche est très simple. Il suffit de venir avec ses objets détériorés ou en panne. Là, une personne vous accueille et vous fait remplir une fiche de réparation. Ensuite, les objets sont remis sur pied, avec l’aide du réparateur concerné.
« Nous ne sommes ni privés ni professionnels », explique d’emblée Bernard Thoorens. « Nous avons une trentaine d’adhérents à l’association. Et les réparateurs et les couturières deviennent d’office membres de Coignières en transition, à titre gracieux. Cela leur permet d’être couverts par notre assurance », précise le président. Bien entendu, « le réparateur s’attache à montrer, commenter et expliquer pour vous permettre d’acquérir de l’autonomie, ne pas avoir d’appréhension face à la panne pour démonter et tenter la réparation par vous-même à l’avenir », détaille le site internet.
« La municipalité nous prête une salle une fois par mois et là nous regroupons tous les ateliers au même endroit et au même moment. Nous avons affaire à toutes sortes d’objets. C’est extrêmement varié, cela va de l’ordinateur au smartphone, des meubles aux vêtements, des rasoirs électriques à la vaisselle… », explique le président.
Une boîte à dons pour ceux qui veulent
Par principe, les prestations sont entièrement gratuites, mais une boîte à dons est néanmoins disponible. Les personnes qui viennent au Répar’café décident ou non de faire un don sur un choix personnel, il n’y a absolument rien d’obligatoire. Par ailleurs, les sommes récoltées servent à acquérir de l’outillage et des composants pour les futures réparations.
« D’ici septembre nous bénéficierons probablement d’un local permanent pour qu’on puisse s’installer de manière pérenne et stocker les différents objets. Cela me permettra de vider un peu mon grenier qui sert pour l’instant d’entrepôt », ironise-t-il.
Les boutiques
En plus de Coignières, des Répar’café sont disponibles dans plusieurs communes de SQY, comme à Magny-les-Hameaux ou à Villepreux. Tous les lieux ainsi que toutes les dates sont disponibles sur le site internet de l’association coignieresentransition.fr.
