La dernière séance de l’assemblée départementale, le 17 décembre dernier, a notamment été l’occasion de présenter les orientations budgétaires pour les années à venir. Les dépenses de fonctionnement resteront « les plus basses » de la région Île-de-France, de l’ordre de 879 euros par habitant, souligne Éric Dumoulin (LR), maire de Chatou et rapporteur de la délibération. Les dépenses d’investissements devraient elles se maintenir autour de 400 millions d’euros.

L’année 2021 a également été marquée par la hausse des dépenses liées à la distribution du RSA, d’environ « neuf millions d’euros », poursuit Éric Dumoulin. Pour l’année 2022, « on note et on pré-intègre une légère baisse des dépenses du RSA de l’ordre de cinq millions d’euros […]. Pour mémoire, les allocataires du RSA, qui étaient passés de 26 000 en 2020 à plus de 27 000 en 2021, sont redescendus à un peu moins de 25 000 en octobre 2021 », indique le conseiller départemental.

« Rester dans le top 3 des investisseurs de France »

Dans le domaine du social « au sens large », 600 millions d’euros de dépenses sont prévus. Pour les collèges, ce sont 77 millions d’euros de dépenses qui sont estimés. Le Département bénéficie de 12 millions d’euros dans le cadre du plan de relance, dont 1,9 million d’euros seront destinés à la rénovation énergétique de cinq collèges.

Du côté des investissements, « le Département s’engage […] dans une forte stratégie d’investissement avec une volonté de rester dans le top 3 des investisseurs de France et de soutenir toujours davantage les communes dans leurs projets », insiste Éric Dumoulin. Pour l’année 2022, ce sont ainsi « 86 millions d’euros » qui seront alloués à l’aide au bloc communal. Le tout « en maintenant une épargne brute de très bon niveau à 207,5 millions d’euros et une capacité de désendettement […] inférieure à trois ans », conclut Éric Dumoulin.

« Nous restaurons nos grands équilibres financiers sur cet exercice 2022, tout en maintenant un très fort niveau d’investissement, c’est ce qu’il faut retenir de cette première slide », se satisfait le conseiller départemental. « La situation s’est spectaculairement améliorée. Aujourd’hui, on peut dire financièrement que nous sommes en sortie de crise, abonde le président du Département, Pierre Bédier (LR). Pour autant […], nous devons toujours rester extrêmement vigilants, parce que faire du pilotage financier sans levier fiscal, on peut quand même espérer que le grand débat national de l’année 2022 permette de remettre un peu de bon sens dans le fonctionnement des collectivités. »

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