La pire place, celle de la fameuse médaille en chocolat. Nantenin Keïta a terminé 4e du 400 m des Jeux paralympiques de Tokyo, dans la catégorie T13, réservée aux déficients visuels. Après avoir aisément remporté sa série, la Franco-malienne de 36 ans, passée par l’Entente athlétique Saint-Quentin-en-Yvelines, a signé en finale son meilleur temps de la saison en 57’’17, sur une distance dont elle était tenante du titre. Insuffisant pour terminer sur le podium, l’or revenant à l’athlète d’Azerbaïdjan Lamiya Valiyeva, devant l’Espagnole Adiaratou Iglesias Forneiro (argent) et l’Américaine Kym Crosby (bronze). Souffrant d’albinisme, ce qui l’a rendue malvoyante, elle ne s’offrira pas une ultime breloque pour ses derniers Jeux, après l’argent et le bronze de Pékin, le bronze de Londres et l’or de Rio.
Elle ne contribuera pas cette fois à la moisson de médailles de la France, qui revient de Tokyo avec 54 breloques, soit beaucoup plus que l’objectif fixé de 35 médailles, et figure à la 14e place d’un classement des médailles dominé par la Chine. Quant à l’Élancourtoise Cécile Saboureau (paratriathlon), elle était qualifiée pour ces Jeux paralympiques mais a dû déclarer forfait après avoir percuté un camion à l’entraînement le 30 juillet.