Tester un vélo électrique pendant quelques mois avant de prendre la décision d’en acheter un, c’est désormais possible avec Véligo location. Sur le parvis de la gare de Montigny-le-Bretonneux, une passante, Léonore, a essayé l’un d’entre eux, le 17 septembre, dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité. Elle a trouvé l’idée intéressante : « Je connais les services de location de vélos et c’est la première fois que je vois un service comme ça. » En effet, l’objectif affiché de Véligo est de permettre aux Franciliens de se faire une idée sur ce nouveau mode de déplacement.

Porté et financé par IDF mobilités, (ex-Stif, Ndlr), cette offre permet à tous les Franciliens de louer un Vélo à assistance électrique (VAE) pendant six mois, à 40 euros par mois, avec la possibilité de renouveler la location encore pendant trois mois, avant qu’elle prenne définitivement fin pour le loueur, selon les informations de Mathilde Vinel, responsable événementiel pour Véligo. Sachant que le prix de la location peut être pris en charge à 50 % par l’employeur.

L’inscription se fait en ligne sur le site veligo-location.fr. Le VAE se retire ensuite dans l’un des 170 points de retraits disponibles dans la région. À Saint-Quentin-en-Yvelines, ils se situent aux Décathlon de Coignières et de Plaisir, aux Postes de Montigny-le-Bretonneux, de Trappes, et de Magny-les-Hameaux, également à la Vélostation de la gare de SQY et enfin à l’Urbis Park de Montigny.

Au total en Île-de-France, 10 000 vélos sont disponibles à la location et ce chiffre pourrait s’étendre à hauteur de 20 000 vélos, suivant l’évolution de la demande, toujours d’après la responsable événementiel. Avec un poids net de 25 kilos, sachant qu’un vélo normal pèse entre 17 et 18 kilos selon la société de location, ces cycles disposent de trois vitesses et peuvent aller jusqu’à 30 km/h. « On sent la puissance dès le premier coup de pédale », témoigne Léonore en rendant son casque.

D’ailleurs, en plus du cycle électrique, le casque, le siège enfant ou encore la sacoche étanche peuvent être loués en supplément. De même pour l’assurance, qui n’est pas comprise dans le prix initial. En cas de vol, le loueur, sans assurance, devra rembourser l’intégralité du vélo, à savoir 1 200 euros, selon Mathilde Vinel. Alors disponible pendant six ans, cette offre va-t-elle rencontrer un succès ?

SQY : Les offres de mobilité présentées aux salariés

« Quoi de neuf sur les lignes », lance un salarié de Thales. Dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité qui s’est déroulée la semaine dernière, les services de l’agglomération, accompagnés des transporteurs et de représentants de solutions de transports alternatives, se sont rendus dans une quinzaine d’entreprises saint-quentinoises. L’objectif af-fiché est de sensibiliser les salariés et de leur présenter toutes les solutions de mobilités à leur disposition, comme les bus, Véligo (voir ci-contre), l’application Viago, les trains, le covoiturage, etc. Cela a notamment été le cas sur le site élancourtois de Thales le mardi 17 septembre.

« On fait de l’information auprès des salariés car beaucoup de personnes ne connaissent pas toutes les solutions qui s’offrent à eux », confie la direction des mobilités de SQY, lors de son passage à Thales.

Pour Saint-Quentin-en-Yvelines, l’objectif est double. « On fait de l’information auprès des salariés car beaucoup de personnes ne connaissent pas toutes les solutions qui s’offrent à eux, nous confie-t-on au sein de la direction des mobilités de SQY, présente à Thales pendant l’heure du déjeuner. Et ça nous permet aussi d’aller écouter les salariés au plus près de leurs besoins : le temps de parcours est important, pour venir rapidement [sur le lieu de travail]. »

Pour Thales, comme pour toutes les entreprises locales, la mobilité est en effet un véritable enjeu. Sur le site élancourtois de Thales, où plus de 3 000 personnes travaillent, l’une des problématiques concerne le stationnement. « Les parkings sont souvent pleins, donc on cherche à faire du report modal (changer de mode de transport, Ndlr) », souligne Pierre Philippot, responsable hygiène, sécurité et environnement sur le site de Thales.

L’accès au site en transports en commun est également avancé comme l’un des potentiels freins à l’embauche de jeunes salariés. D’où la volonté affichée par Thales, comme par l’agglomération et les entreprises du territoire, d’explorer toutes les pistes pour toujours réduire le temps de trajet domicile-entreprise.