« C’est un chantier qui se passe bien », affirme David Rouvière, directeur d’opérations chez SNCF Réseau, lors d’une visite organisée par l’entreprise ferroviaire française le 14 juin, sur l’avancement des travaux de la gare de Trappes. Il est vrai que la SNCF semble respecter les délais. Les travaux, ayant débuté en mai 2018, devraient « se terminer courant juillet 2019 », affirme David Rouvière.
À l’exception de deux ascenseurs qui ne seront pas prêts à temps. Ils sont prévus pour octobre en raison d’un manque d’alimentation en électricité. « On a demandé une augmentation de puissance (pour pouvoir alimenter les ascenseurs, Ndlr) ça demande donc à Enedis d’intervenir et d’engager des travaux plus importants », justifie le directeur d’opérations de la SNCF, devant Othman Nasrou (LR), conseiller régional, chef de file de l’opposition au conseil municipal et candidat en 2020 ; à l’initiative de la visite car il voulait s’assurer du bon déroulement des travaux.
Ce chantier a pour objectif de rendre la gare accessible à tous les voyageurs, notamment les usagers en fauteuil roulant, les personnes à mobilité réduite, mais également « les personnes en poussettes, ou ceux qui transportent une valise », précise Erwan Forner, directeur de l’établissement du service Transilien des lignes N et U. Mais les personnes en fauteuil roulant vont devoir encore attendre les nouveaux trains pour pouvoir être entièrement autonomes dans la gare.
En effet, les quais ont été rehaussés pour permettre aux personnes en fauteuil de pouvoir accéder en toute autonomie aux trains des lignes N et U. Mais cette accessibilité sera effective seulement quand les trains de la ligne N auront été remplacés par les nouveaux trains Régio 2N, prévus entre 2020 et 2022, selon David Rouvière. En revanche, pour la ligne U, aucun nouveau matériel n’a encore été prévu. En attendant, la personne en fauteuil devra faire appel, pour les deux lignes, à un assistant SNCF, pour l’aider à franchir la dernière marche du train.
Pour les malvoyants, les quais ont été revêtus d’une dalle d’éveil et des portillons vont être installés en bout de quai pour les alerter de la fin de la plateforme. Autrement, un sanitaire sera également ouvert et accessible via le pass Navigo. Enfin, une rampe à l’entrée de la gare a été refaite pour respecter les normes réglementaires. Ces travaux qui durent depuis un peu plus d’un an maintenant, ont coûté 12 millions d’euros au total, dont 9 millions d’euros financés par la Région.