Faute d’avoir adopté un Plan local d’urbanisme (PLU) en 2017, la construction est réglementée depuis par le Règlement national d’urbanisme (RNU) sur la commune. Actuellement, c’est donc « le code d’urbanisme qui s’impose », expliquait le maire, Didier Fischer (SE), lors d’un point presse le mois dernier. La majorité précédente avait bien planché sur l’élaboration d’un PLU, mais les tumultes du conseil municipal avaient empêché qu’il soit voté. Suite à son élection en fin d’année dernière, Didier Fischer a donc confirmé son intention que Coignières dispose bien d’un PLU. Trois scénarios s’offrent alors à la majorité. La première est d’adopter le PLU de l’équipe précédente, une « option écartée d’emblée » par l’édile.

La deuxième serait de l’adopter et de le mettre en révision derrière. « Ou sinon, on prend l’option qu’on ne l’adopte pas et on reprend le document à la base, au Projet d’aménagement et de développement durable (PADD), et on repart sur deux ans d’instruction, poursuit Didier Fischer. C’est la formule à laquelle on réfléchit à l’heure actuelle. » Une décision doit être prise dans l’année et le maire affiche la volonté de faire évoluer les règles d’urbanisme particulièrement sur trois secteurs : le Pont de Chevreuse, la gare et les Acacias.

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