Très active dans le secteur de l’enseignement supérieur, l’agglomération de SQY a une nouvelle fois décidé, lors du conseil communautaire du 27 juin dernier, de soutenir plusieurs établissements dans ce domaine en votant un fonds de soutien à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.

1,5 million d’euros sur trois ans

« Comme chacun sait, l’enseignement supérieur et la recherche ont un effet de levier important au niveau du développement économique de notre territoire ainsi que de son rayonnement », a rappelé Philippe Guiguen (DVD), maire des Clayes-sous-Bois et conseiller communautaire de SQY délégué à l’enseignement supérieur et aux marchés publics.

Le fonds global s’élève à 1,5 million d’euros sur trois ans. Trois projets sont ici concernés. D’abord, celui de l’École 2 600. Ce jeune établissement spécialisé dans la cybersécurité situé à Montigny-le-Bretonneux, qui a reçu un prix il y a quelques mois (lire notre édition du 6 février), entend s’étendre et développer une filière nouvelle offre de formation. Celle-ci concerne une plateforme d’entraînements et de tests de cybersécurité. Cette filière, qui ouvrira à la rentrée prochaine, sera « la seule qu’il y aura en France » et « vient d’être qualifiée RNCP niveau 7 [au mois de juin], c’est-à-dire en termes de compétences un niveau très élevé », souligne Philippe Guiguen, ajoutant que l’école 2 600 « est en cours de process pour intégrer la commission CPI ainsi que la conférence des grandes écoles ».

2e projet lauréat : celui de l’UFR santé Simone Veil, à Montigny-le-Bretonneux. La faculté de médecine de l’UVSQ prévoit la mise en place d’une plateforme interdisciplinaire. Enfin, l’Estaca, école d’ingénieurs spécialisée dans les mobilités, et dont l’un des campus est situé à Montigny-le-Bretonneux, travaille à la mise en place d’une plateforme concernant des recherches sur des particules et l’analyse de l’air.

Dans le cadre de ce fonds de soutien, les établissements déposent des dossiers. « Après, il y a une analyse de ces dossiers au regard de l’intérêt par rapport au territoire, précise Philippe Guiguen. L’idée, c’est d’attribuer des fonds pour qu’il y ait une retombée sur le territoire au niveau soit de l’enseignement supérieur, soit de la recherche. […] Par exemple, on peut aider à l’installation d’une école sur le territoire, à l’éclosion d’une nouvelle filière dans une école. »

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