Depuis le début de l’année, huit mineurs détroussaient les élèves du lycée le Corbusier de Poissy. Grâce à une opération de grande ampleur, ils ont pu être arrêtés le 20 mai.
Aux abords du lycée le Corbusier de Poissy, la peur de se faire détrousser son téléphone portable régnait depuis début janvier 2025. « Il y a quelques jours encore, j’échangeais avec des représentants des parents d’élèves du Corbusier, légitimement inquiets pour la sécurité de leurs enfants » a révélé la maire de la cité Saint-Louis, Sandrine Berno dos Santos dans un long post sur Facebook. Il s’agissait de huit mineurs qui ont réussi à faire une vingtaine de victimes d’après 78actu. Mais ceci est désormais de l’histoire ancienne.
En effet, une opération de grande envergure a été menée le 20 mai par la Police nationale, avec le soutien de la police municipale pisciacaise, aboutissant à l’interpellation simultanée de ces huit individus. Tous originaire de Poissy et âgés entre 14 et 17 ans, ils ont ensuite été placés en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine, selon le site internet d’informations locales.
« Des enquêtes ouvertes depuis la rentrée de septembre »
« Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre des enquêtes ouvertes depuis la rentrée de septembre, suite à plusieurs faits violents survenus aux abords de la cité scolaire Le Corbusier » a expliqué l’élue, profitant au passage pour « saluer l’efficacité et le professionnalisme des forces de l’ordre ». « À Poissy, la sécurité de nos enfants n’est pas négociable. Aux côtés de la Police nationale, nous avions renforcé la vigilance aux abords des établissements scolaires, notamment aux heures sensibles » a-t-elle également martelé.
Ce n’était pas les seuls faits divers qui se déroulaient au niveau de cet établissement scolaire. Il y a deux mois, deux jeunes s’étaient introduits dans le lycée avec un couteau afin d’en découdre avec un de leur camarade. Il fallait l’intervention de leur mère qui avait réussi à pénétrer dans l’enceinte du bâtiment pour les en empêcher. Cependant, les trois avaient fini par être arrêté par la police.
