Depuis 2014, la municipalité de Maurepas a mis en place un grand plan d’investissement, établi sur de nombreuses années, pour rénover son patrimoine, dont font partie les écoles communales. La Gazette a contacté le maire DVD de Maurepas, Grégory Garestier, qui nous a présenté les rénovations déjà entreprises et celles à venir au sein des établissements scolaires.

« Aujourd’hui, on a 16 écoles (élémentaires et maternelles), et nous avons déjà engagé un plan de rénovation de l’école de l’Agiot sur le 1er mandat, avec plusieurs millions d’euros investis. On a lancé la rénovation de l’école de la Marnière et on a également rénové l’école des Friches, tout en en entretenant d’autres », commence l’édile.

Le prochain chantier concernera l’école des Bessières et débutera cet été, notamment par des travaux relatifs à la structure du bâtiment. « À cause du réchauffement climatique et des mouvements de terrain, on doit renforcer les fondations. Maurepas est installée sur des terres argileuses, donc il y a quelques anomalies structurelles. Pas de dangerosité bien sûr, mais il faut stabiliser le bâtiment, car il y a des fissures sur une partie de l’école maternelle. On va donc engager des gros travaux pour reprendre les fondations. Ce sont 500 000 euros qui y seront consacrés sur le budget 2025 », ajoute le maire.

Viendra ensuite l’école des Coudrays (maternelle et élémentaire). Une étude technique « très poussée », d’après l’élu, a été menée et a révélé que le bâtiment a subi des mouvements de terrain. Les résultats qui ont été communiqués à fin de l’année dernière, ont mis à jour que cet établissement est posé à même le sol, sans aucune fondation. Problématique en somme.

Pour l’école des Coudrays, la municipalité se fait assister par un AMO (Assistant à maîtrise d’ouvrage), qui est chargé de dresser des préconisations « pour savoir ce qui convient le mieux pour l’avenir du bâtiment, qui est aujourd’hui vétuste. Il nécessite, à minima une grosse réhabilitation, au maximum, une opération de déconstruction-reconstruction », explique Grégory Garestier.

L’AMO devrait revenir vers la municipalité dans le courant de ce mois-ci pour délivrer son bilan. « L’idée c’est d’aller sur quelque chose d’assez ambitieux pour l’école des Coudrays », livre l’élu. L’école maternelle de Haute Futaie, qui fait partie des 3 écoles du centre-ville, avec la maternelle Cité Centre et l’école de la Malmedonne (élémentaire et maternelle), sera, quant à elle, rénovée en 2026.

« Pour la Haute Futaie, les travaux commencent l’année prochaine. C’est une maternelle avec 3 classes qui va se transformer en école élémentaire avec un agrandissement des locaux. C’est un projet ambitieux à 3,4 millions d’euros, pour lequel on a obtenu une subvention du Fonds vert à hauteur de 1,57 million d’euros », chiffre l’édile.

Et d’ajouter à propos des aménagements : « [Pour l’école de la Haute Futaie] on va monter l’école d’un étage sur une partie, on va créer une toiture végétalisée, et on va installer des panneaux photovoltaïques. Il y aura également la remise aux normes d’absolument tout, ainsi qu’une réhabilitation thermique totale. Une cour végétalisée et l’aménagement d’un préau compléteront les aménagements. C’est donc une grosse réhabilitation, comme on l’a mené pour l’école de l’Agiot. »

Enfin, grâce à ces travaux entrepris à la Haute Futaie, la municipalité va pouvoir, par la suite, engager le chantier d’envergure de la plus grosse école communale, celle de la Malmedonne. L’établissement scolaire dispose de 14 classes élémentaires ainsi que 3 classes maternelles.

L’objectif de la municipalité est de rénover l’école de la Malmedonne après celle de la Haute Futaie, « donc à partir de 2027-2028 », précise le maire. Un établissement scolaire dont une partie a déjà été rénovée (changements d’huisseries, rénovation de l’office…) il y a quelques années, pour plus de 100 000 euros. « Là, l’idée c’est de tout restructurer car c’est une école qui date de 1968. Et, quand je suis arrivé en 2014, la dernière rénovation de la Malmedonne remontait à 1986 », rappelle l’édile.

« Vous savez, nous avons plus de 80 bâtiments à entretenir à Maurepas. On doit non seulement rattraper l’héritage du passé, et en plus faire avec les moyens qui sont les nôtres, dans une situation compliquée au niveau national. Les collectivités ont moins de moyens, moins de marge de manœuvre. On a un programme de rénovation dans le temps pour lequel on va solliciter des subventions de nos partenaires (Fonds vert, Département, Région…). Mais de toute façon, la rénovation de nos écoles est une de nos priorités depuis 2014 (et son élection comme maire, Ndlr) », conclut Grégory Garestier.