Le 24 avril, à 00 h 15, des policiers d’une Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de l’Ouest parisien ont tenté de contrôler une Renault Clio qui s’est, dans un premier temps, enfuie. Mais, la voiture a rapidement stoppé sa course devant un second barrage dressé par les forces de l’ordre.

À l’intérieur de la voiture, un homme et une femme ont été interpellés et placés en garde à vue. Dans le véhicule, la police va découvrir 2 kg d’herbe de cannabis, 500 grammes de cocaïne et 3 bonbonnes de protoxyde d’azote, utilisées pour inhaler du gaz hilarant.
Par ailleurs, le conducteur a été contrôlé positif aux stupéfiants, et il était également en possession de 225 euros. Une perquisition menée à son domicile a permis de découvrir 11 téléphones portables, 2 200 euros en liquide, ainsi que du matériel de conditionnement et une balance. La perquisition faite au domicile de sa complice n’a rien révélé de suspect.
Entendue, cette dernière a clamé son innocence à propos des faits qui lui étaient reprochés. Selon elle, si elle a accepté de suivre son ami dans la voiture, c’est uniquement pour obtenir du protoxyde d’azote, « produit pour lequel elle semblait totalement dépendante », a précisé une source proche de l’enquête. Finalement, elle a été laissée libre avec un classement sans suite.

Quant au conducteur, il a nié faire partie d’un quelconque trafic de stupéfiants. Il a uniquement reconnu, à minima, le transport et la détention de produits stupéfiants. Il n’a pas souhaité s’expliquer sur la provenance des produits retrouvés dans sa voiture et à son domicile, contredisant au passage les déclarations faites par son amie. L’argent liquide retrouvé a été saisi et remis à la Direction générale des finances publiques (DGFIP).
Déféré en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Versailles, le mis en cause, âgé de 30 ans et déjà connu de la justice, a écopé de 30 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.

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