En plein milieu de la journée du 28 mars, une dispute a lieu dans un appartement de Mantes-la-Ville. Alors que ses enfants sont présents, un homme de 26 ans brutalise son ex-conjointe. Il l’empoigne et la traîne jusqu’au canapé puis déverse un litre de rhum sur elle. Ensuite, il s’amuse à tourner autour de la jeune femme terrorisée avec un briquet à la main. Heureusement, la police a pu intervenir avant que cet habitant de Lisses (91) ne mette ses menaces à exécution. Cependant, il n’a pas été interpellé tout de suite. Il a réussi à fuir en sautant par la fenêtre alors que l’appartement se trouve au deuxième étage.

La mère de famille interrogée

Les forces de l’ordre interrogent alors la mère de famille. La veille, l’homme de 26 ans était déjà venu pour voir ses enfants alors qu’il est sous le coup d’une interdiction à comparaître. Il aurait alors fouillé dans le téléphone de la victime tout en proférant des menaces de mort armé d’un couteau. Un mandat de recherche est donc délivré et la brigade de gendarmerie de l’Essonne part à sa recherche. Finalement, le suspect se présente à la caserne le 31 mars avant d’être pris en charge, et placé en garde à vue, par les enquêteurs de Mantes-la-Jolie.

En audition, le mis en cause ne nie pas les faits, car certaines scènes de l’agression avaient été filmées. Quand il a découvert les messages sur le mobile de son ex-conjointe, cela l’avait « dégoûté » et il reconnaissait ensuite avoir craché sur celle-ci à plusieurs reprises. Par ailleurs, s’il l’a aspergée avec de l’alcool, c’était « simplement dans le but de lui faire peur » et de savoir si elle avait eu des « relations » lors de son incarcération. Une expertise psychiatrique est effectuée pour s’assurer que le Lissois est bien accessible à la sanction pénale, ce qui est bien le cas. Elle révèle alors une personnalité marquée par un déficit de « contrôle pulsionnel, une jalousie, possessivité ».

A l’issue de la garde à vue, l’homme de 26 ans est présenté au tribunal judiciaire de Versailles. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement de 4 ans, dont 18 mois de sursis probatoire pendant 2 ans, et a été placé en détention.

CREDIT PHOTO : LA GAZETTE EN YVELINES