Macabre découverte pour les sapeurs-pompiers des Yvelines. Le corps sans vie d’une sexagénaire a été retrouvé, le 22 janvier vers 19 heures, à son domicile situé dans l’avenue Gustave Eiffel, à Montigny. Une enquête est en cours pour homicide volontaire. « Christine, une dame de 65 ans, ne répondait plus aux appels de ses proches depuis quelques jours. Elle a été retrouvée morte dans son appartement de Montigny-le-Bretonneux », relate un article du Parisien.

Une habitante « calme et discrète » selon ses voisins

D’après les premiers éléments de l’enquête menée par la police judiciaire de Versailles, la femme présenterait une plaie à la tête. Elle semblait également avoir été traînée depuis le sol de sa chambre jusque dans la salle à manger. « Ces constatations orientent l’enquête vers un homicide volontaire. Le logement de la victime, en rez-de-jardin, a été placé sous scellés », poursuit le média.

La stupeur parmi les voisins de la victime demeure. Un couple résidant au 3e étage de l’immeuble a indiqué entretenir avec la victime « des relations de bon voisinage ». « On la croisait de temps en temps dans l’ascenseur, on discutait un peu. Depuis plusieurs mois, elle ne semblait pas très en forme. Son mari avait Alzheimer ou Parkinson et ça fait quelques temps qu’on ne le voyait plus. Il a dû être placé dans un établissement spécialisé. Je crois qu’elle ne se sentait pas très bien, elle avait l’air de consommer régulièrement de l’alcool », a précisé ce couple. Quant à sa voisine de pallier, elle a expliqué qu’elle ne connaissait pas très bien la victime mais qu’elle était « une personne discrète ».

Selon l’enquête, la retraitée accueillait chez elle des individus en marge de la société. Toutefois, les habitants de l’immeuble ont précisé qu’ils n’ont absolument rien remarqué d’étrange ou d’anormal. Un résidant domicilié au même étage que la sexagénaire a raconté à nos confrères qu’il « n’a jamais entendu de bruits particuliers ou de disputes. C’est un immeuble plutôt calme. Le soir à partir de 22 heures, on entend juste des cris du côté de la gare, mais c’est tout ».

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