Coupable de plusieurs infractions, il voit sa mère l’accabler

Le 14 janvier, la police a dû s’y prendre à deux fois pour appréhender un homme de 25 ans. Alors qu’il niait les faits durant sa garde à vue, sa mère est intervenue en sa défaveur.

Il a cru s’en sortir mais non. Dans la nuit du 14 janvier, un homme de 25 ans déboule route de Houdan, à Mantes-la-Ville, à bord d’une Hyundai. La police lui signale qu’elle souhaite le contrôler mais cet habitant de Guerville refuse d’obtempérer. Il prend alors la fuite vers l’A13 et sème même les forces de l’Ordre. Sauf que loin d’être futé, le Fangio du Mantois revient sur ses pas en passant par Limay. Il s’arrête au niveau du Val Fourrée mais des policiers se trouvant rue Marchand reconnaissent le contrevenant.

Celui-ci prend ses jambes à son cou et se réfugie dans le parking situé rue Matisse. Futé, il s’abrite au milieu de plusieurs individus qui se montrent tout de suite hostile envers les fonctionnaires d’État. Ils dispersent le groupe par la force et arrivent ensuite à appréhender le conducteur de la Hyundai. Suite à ces faits, deux policiers présentent quelques blessures légères. Par ailleurs, le véhicule est retrouvé à quelques encâblures, au niveau de la rue du Commandant Boucher.

Une fouille au corps permet de trouver un petit morceau de résine de cannabis (1,4g) ainsi que 375€ en liquide. Cette somme lui est directement confisquée puisque l’homme de 25 ans doit de l’argent au Trésor Public. Durant son audition, et bien que confronté aux éléments à charge, il nie en bloc, même lorsque sa mère vient corroborer les dires des policiers. Le chauffard se montre même excessif, décrivant son arrestation réalisée par « 10 000 policiers ». Toujours théâtral, il assure « ne jamais avoir conduit un véhicule » et se dit « victime d’une interpellation musclée ». Et alors que son casier présente des condamnations pour des violences, le Guervillois rejette toute implication et ne pas être connu auprès du tribunal pour ces faits. Sorti libre à l’issue de sa garde à vue, il sera jugé le 17 février 2026.