En juin dernier, un père de famille élancourtois de 43 ans a été mordu par le chien d’un de ses voisins (un croisé Malinois) qui lui a mangé le doigt. Suite à cette agression, « la municipalité a pris un arrêté de mise sous surveillance de l’animal. Mais la victime milite pour qu’il soit a minima éloigné de sa résidence », révèle un article du 27 novembre du Parisien.

Cinq mois plus tard, la situation n’a cependant pas changé. Malgré toutes les mesures possibles qui ont été prises par la municipalité, l’animal n’étant pas considéré comme très dangereux, le chien vit toujours à quelques dizaines de mètres de la maison de la victime, dans le quartier de la ZAC des Réaux. De quoi laisser perdurer l’inquiétude du père de famille qui aperçoit le canidé à chaque fois qu’il sort de chez lui. « À chaque fois que je sors de chez moi, je vois ce chien […]. Chacun de ses aboiements me rappelle l’agression », révèle-t-il dans des propos rapportés par nos confrères de l’Écho Républicain.

Le jour de l’attaque, le père de famille, qui est responsable de l’audit interne dans une entreprise de téléphonie, sonne chez son voisin pour lui transmettre une information en lien avec la copropriété. « Normalement, le chien de ce couple est placé dans une pièce attenante lorsqu’un visiteur se manifeste. Pas cette fois », poursuit la victime à nos confrères du Parisien. Et, pendant que les deux hommes étaient en train de parler, le chien s’est approché et a mordu la main du voisin.

« D’un coup, je vois une fontaine de sang. Et la moitié de mon doigt qui a disparu. J’appuie avec mon autre main pour stopper l’hémorragie, mais je n’arrive pas à arrêter de crier », a relaté l’Élancourtois, encore affecté par cette attaque.

Le canidé, qui a été examiné par un vétérinaire a été classé en catégorie 2, c’est-à-dire de « dangerosité faible ». La mairie ayant pris un arrêté de mise sous surveillance, le propriétaire du chien a reçu l’obligation de suivre une formation, de ne pas laisser divaguer son chien et de le sortir dans la commune muselé et en laisse. Le père de famille victime de l’attaque a contacté un avocat. Quant au maire LR d’Élancourt, Jean-Michel Fourgous, il a déclaré au Parisien que « c’est un accident malheureux et mes services ont fait tout ce qui était en leur pouvoir ».

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