La brigade financière du SLPJ a été saisie en mars 2023 par France Travail (ex Pôle Emploi) pour des faits d’escroqueries portant sur des demandes d’indemnités chômage indues de la part de plusieurs salariés domiciliés à Élancourt principalement.
25 salariés seraient concernés
Un individu âgé de 39 ans et résidant à Chambray-les-Tours, dans le département d’Indre-et-Loire, serait l’instigateur de cette combine. Au total, 25 salariés seraient concernés par cette pratique. Les investigations menées par les enquêteurs ont permis de mettre à jour le comportement de cet individu, déjà connu des services de police et de la justice, qui a délivré, au travers de deux sociétés fictives, des fausses attestations d’embauche pour ces 25 personnes.
Ces manœuvres frauduleuses lui ont permis d’obtenir ou de tenter d’obtenir de France Travail et d’autres administrations, des prestations sociales et des indemnités pour un préjudice de près de 150 000 euros obtenus entre 2018 et 2023. L’enquête a révélé le lieu de résidence de l’escroc donc, où il s’est installé après avoir purgé une peine à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy pour des faits du même genre.
De leurs côtés, les faux salariés sont restés évasifs sur le montant exact des indemnités rétrocédées à l’escroc présumé. Les bénéficiaires ont été convoqués ultérieurement devant la justice pour des ordonnances pénales.
Le 28 octobre dernier, le domicile du principal suspect a été perquisitionné et il a été placé en garde à vue. De nombreux documents compromettant ont été retrouvés chez lui. Son escroquerie aurait permis au suspect et à sa femme, tous deux sans revenus légaux, de financer leur train de vie, permettant notamment de louer des voitures et le pavillon dans lequel ils étaient installés.
Durant sa garde à vue, le mis en cause, en délinquant chevronné, a reconnu les faits, mais sans s’étendre plus sur ses activités illicites et en organisant son insolvabilité afin d’éviter les saisies. À l’issue des 48 heures de sa garde à vue, il a été déféré pour être jugé en comparution immédiate. L’audience a été finalement renvoyée au 13 décembre. D’ici là il a été placé sous contrôle judiciaire.
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