SQY va devenir, le temps d’un week-end, la capitale du tatouage. Les 28 et 29 septembre, le Vélodrome accueillera pour la 1re fois de son histoire le Salon international du tatouage. « C’est même une 1re dans les Yvelines », affirme Jérôme Delesalle, cofondateur de l’événement avec Éric Jeanne.
Ce rendez-vous est porté par l’association Black ball tattoo show & event, via laquelle Jérôme Delesalle organise depuis une dizaine d’années « à peu près 5 salons par an » dans le domaine du tatouage. « Ce qui nous a amenés [au Vélodrome national], c’est clairement la salle », explique-t-il, évoquant « la difficulté de trouver le lieu qui pourrait nous accueillir, quand on est une association » pour organiser un salon aux portes de Paris.
Sur toute l’aire centrale, 200 exposants seront présents pour accueillir les visiteurs. Parmi eux, des tatoueurs(euses) bien sûr, puisque le public pourra se faire tatouer sur place ou prendre rendez-vous pour le faire plus tard, dans les enseignes en question, mais également des artisans, des créatrices. « On a une allée de créateurs qui nous permet d’accueillir des gens qui font du bijou, de la mode, de l’accessoire en cuir, et également des spectacles sur scène », précise Jérôme Delesalle.
Des concours de tatouages, ou encore des performances artistiques et notamment un concert de Cécilia Pascal (artiste très tatouée, ex-candidate de The Voice) sont aussi prévus lors de cet événement qui réunira des exposants bien évidemment français, mais aussi de plusieurs pays étrangers (Allemagne, Italie, Portugal, Angleterre…). Mais l’idée est aussi que des tatoueurs(euses) français talentueux puissent s’exporter.
« Jusqu’ici, les salons qui se veulent de dimension internationale s’efforcent de faire venir des artistes des quatre coins du monde. Nous, […] bien évidemment on s’entoure d’artistes qui viennent d’ailleurs, […] mais ce qu’on souhaite avec ce salon, c’est mettre en avant les talents français et les faire rayonner à l’international, souligne Jérôme Delesalle. Et ça passe par des relations qu’on a avec des organisateurs de salons aux États-Unis, en Europe et même à Tahiti par exemple, pour envoyer ceux qui ont gagné les concours de tatouage chez nous s’exposer à l’international. »
Il l’assure : « Aujourd’hui, le tatouage français a un très bon niveau. Il y a 15 ans, on citait toujours des exemples hors de France […]. Aujourd’hui en France, on a des vrais talents, des gens qui sont capables de s’exposer ailleurs, et nous, c’est notre objectif. »
Autre objectif bien sûr : que le salon soit une réussite en termes de fréquentation. Jérôme Delesalle vise « plus de 6 000 visiteurs » et entend bien pérenniser l’événement annuellement en cas de succès. Pour être de la partie et réserver vos billets, mais aussi consulter le programme du week-end, rendez-vous sur salondutatouage78.com. Les tarifs s’élèvent à 15 euros pour un jour et 20 euros pour deux jours. À noter qu’un bar sera disponible, et qu’une partie des recettes des consommations sera reversée à l’association Sœurs d’encre, accompagnant les femmes ayant subi des opérations lourdes (notamment après un cancer du sein ou encore des accidents type brûlure) en proposant des tatouages thérapeutiques et/ou de reconstruction et en les soutenant dans leur réinsertion sociale et professionnelle, et en participant à des dépistages.
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