Le vendredi 7 juin, les policiers d’Élancourt se sont rendus au lycée hôtelier de Guyancourt, pour mettre fin à une rixe qui a éclaté entre plusieurs individus dont l’un était en possession d’une arme.
Sur place, plusieurs élèves ont désigné nommément l’auteur des menaces de mort. Ce dernier, un jeune homme âgé de 19 ans résidant dans la commune, avait sur lui un pistolet automatique qu’il a utilisé à une reprise pour tirer en l’air. Il a pris la fuite, mais son complice, un mineur âgé lui de 17 ans et habitant à Élancourt, gisait au sol.
Une interdiction du territoire français définitive pour l’auteur du coup de feu
Ce dernier a été sonné car il a reçu plusieurs coups de poing de la part des victimes qui se sont défendues. Il a été transporté par les pompiers aux urgences pour recevoir des soins et passer des examens de contrôle. Rapidement, une perquisition a été menée au domicile du premier suspect, l’auteur du coup de feu. Il a d’ailleurs été interpellé à son domicile mais la perquisition n’a pas permis de retrouver l’arme de poing. Néanmoins, une cartouche de 9 mm à blanc percutée a été retrouvée sur les lieux lors des constatations. Son complice a également été arrêté à sa sortie de l’hôpital dans la soirée.
Les différentes auditions des témoins ainsi que celles des victimes ont mis en difficultés les versions contradictoires défendues par les deux mis en cause. Les policiers ont appris que le principal agresseur, qui est un ancien élève du lycée hôtelier, serait venu régler des comptes liés à un obscur contentieux.
Les deux jeunes hommes arrêtés étaient déjà sous contrôle judiciaire avec une interdiction d’être en contact, suite à un déferrement la semaine précédente, devant le tribunal judiciaire de Versailles, pour des faits d’extorsions aggravées. Ils avaient été laissés libres sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur jugement renvoyé à une date ultérieure.
Le principal suspect, qui est majeur, a été jugé en comparution immédiate pour les faits de menaces et violences avec une arme. Il a été condamné à dix mois de prison ferme avec maintien en détention, ainsi qu’une Interdiction du territoire français définitive (ITF). Son complice, s’est vu notifier une COPJ (Convocation par un officier de police judiciaire) devant le juge des enfants. Il a été laissé libre dans l’attente de son jugement.
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