Et de neuf. Les 30 et 31 mai derniers, se déroulait au Prisme, à Élancourt, la 9e édition du SQY Rob, le challenge scolaire de robotique, organisé par l’Éducation nationale, en partenariat avec l’atelier Canopé78 et la Délégation académique au numérique éducatif de Versailles, avec le soutien de SQY. Mais celle-ci était quelque peu particulière puisque, approche des Jeux olympiques et paralympiques oblige, notamment à SQY où se situent quatre futurs sites de compétition, le SQY rob était centré sur l’olympisme.

« On a décidé de proposer cinq parcours, qui sont tous sur des sports proposés aux JO d’été 2024, dont certains proposés à SQY », précise Sandrine Louet, conseillère pédagogique au numérique sur la circonscription d’Élancourt, membre de la Mission numérique 78. Le tapis installé sur la scène du Prisme et sur lequel les élèves présentaient les caractéristiques de leurs robots était ainsi séparé en cinq parties, chacune représentant un sport olympique : athlétisme (course entre les robots), VTT, canoë-kayak, lancer de marteau, et breakdance.

Alors, comment représenter ces disciplines en matière de robotique ? Dans le cas du breakdance par exemple, les classes avaient programmé sur leurs robots « des figures imposées, mais par contre, la chorégraphie était libre pour les classes. La seule contrainte qu’ils avaient, c’était de faire en sorte que plusieurs robots soient synchronisés au niveau de la chorégraphie », explique Sandrine Louet.

Environ 800 élèves issus de 32 classes, de la maternelle à la 6e, essentiellement venus de SQY, mais aussi de quelques communes alentours, ont participé à ce SQY Rob. Parmi les élèves participant à ce SQY Rob 2024, Maëlle et Rayane, en CM2 à l’école des Bessières, à Maurepas. « On a commencé à programmer et après on est passé sur scène, raconte la 1re citée, interrogée avec son camarade le 1er jour de l’événement, en fin de matinée. Le robot qu’ils ont programmé, répondant au nom de Photon, peut « avancer, tourner », mais aussi « changer de couleur, faire des 360 », assure-t-elle. « Il peut faire des sauts différents, de la musique », complète Rayane.

S’il y avait bien une remise de prix de prévue à la fin de chaque demi-journée, aucun classement n’était effectué. « Cette année, c’est particulier, il n’y a pas de classement, révèle Sandrine Louet. Par contre, chaque classe va recevoir un diplôme, en lien avec les JO (comme par exemple le prix Teddy Riner, Ndlr). On a choisi des noms de sportifs français qui participent aux JO 2024. » Lors de la remise des prix, des lots étaient distribués, notamment du matériel numérique pour faire perdurer « leur envie de continuer la programmation, de continuer le travail bien entamé car après une année passée sur le challenge, ils ont appris beaucoup de choses », souligne Sandrine Louet.

Car le passage des enfants sur scène pour y faire de la programmation le jour du SQY Rob n’est rien d’autre que l’aboutissement d’un an de travail mené dans leurs classes depuis septembre. « On lance le projet en tout début d’année, on fait une réunion de présentation générale au mois d’octobre, où on leur présente les parcours, ce qu’ils vont travailler sur la programmation tout au long de l’année, mais ils ont aussi autre chose à réaliser puisqu’ils doivent faire un teaser, une petite vidéo pour présenter leur équipe et tout le travail qui a été fait. Ils ont aussi un fanion […] autour de la thématique des JO, mais également un journal du programmeur qu’ils devaient nous rendre. Aujourd’hui, il y a l’épreuve des parcours, mais il y a eu tout un tas d’activités qui ont été réalisées. On a un temps d’évaluation du travail des élèves auparavant, plus le parcours [le jour du SQY Rob], évalué par le jury », détaille Sandrine Louet.