Contre les dépôts sauvages, la Ville instaure « la tolérance zéro »
Lors du conseil municipal du 14 décembre, la Ville de Maurepas a annoncé la mise en place de nouvelles mesures pour lutter contre les dépôts sauvages qui sévissent sur le territoire.
Jeter ses déchets sur une route, dans un champ ou dans un bois est interdit. Pourtant, de nombreuses personnes se débarrassent régulièrement de gravats, de pots de peinture, d’électroménager et autres dans des lieux interdits. Un constat fait notamment par la Ville de Maurepas, qui indique dans un communiqué de presse qu’ils ont constaté « 335 dépôts sauvages » en 2020. Des dépôts qui ont nécessité « 140 heures » de travail de la part des services municipaux pour nettoyer les lieux.
« Après plusieurs actions de prévention et de sensibilisation, elle [la Ville de Maurepas] sort désormais les grands moyens pour dire ‘‘non’’ et faire la guerre à ces incivilités récurrentes », précise ainsi le communiqué de presse, relatant les décisions prises lors du conseil municipal du 14 décembre pour instaurer une « tolérance zéro ». Il a été décidé que chaque contrevenant enfreignant les règles aurait une facture de 500 euros à payer pour couvrir « les frais de retrait et de traitement des dépôts ».
Une décision qui a été renforcée par « l’agression physique d’une élue de la Ville » survenue la semaine précédant le conseil municipal. « Celle-ci, lors de son traditionnel ‘‘tour de Ville’’, a surpris, avenue de la Madeleine, un entrepreneur en train de déposer des encombrants sur un espace dédié aux ordures ménagères. Elle est alors intervenue pour expliquer l’interdiction de dépôt, mais le contrevenant, peu réceptif à cette mission de sensibilisation, a réagi avec brutalité en l’empoignant », raconte le communiqué de presse, expliquant qu’un témoin a pu mettre fin à cette agression. Selon le communiqué de presse, une agression qui est synonyme « de délinquance » et pour laquelle l’élue a porté plainte.
La Ville insiste : « Ne pas respecter l’espace public, c’est faire du tort à tous, à la Ville en tant qu’institution, mais aussi à l’ensemble des habitants. » Maurepas rappelle qu’un réseau de déchetteries important existe, ainsi qu’un service de collecte, sur le territoire de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY).
