Les habitués du parc de Diane ont pu remarquer que l’une des deux tours, la première visible en entrant par la grille, est en train d’être consolidée au moyen de poutres insérées dans le sol. En effet, un diagnostique lancé par la Ville à fait apparaître que la tour en question bougeait quelque peu au fil du temps. Pour connaître la nature des travaux à mener pour régler ce problème, la municipalité va faire appel aux architectes des Monuments de France. En attendant leur intervention, la tour est donc étayée. Dans l’entourage du maire, on insiste sur le fait que cette décision « n’est pas une réaction d’urgence » et que la tour ne présente pas de risque de s’effondrer : « On sécurise par principe de précaution. »

Dans le parc de Diane, trônent deux tours, vestiges d’un château du XIXe siècle détruit depuis, bien connues des Clétiens s’y promenant. Sans que la Ville n’ait de signe avant-coureur d’un quelconque risque, elle a souhaité lancer des études en octobre 2017 « pour savoir si les tours bougent », nous explique-t-on en mairie. Afin d’avoir des éléments de comparaison, plusieurs études ont eu lieu régulièrement jusqu’en février dernier.

« Le comparatif des études nous a montré que l’une des tours bougeait, confirme l’entourage du maire, mais on ne sait pas en quelles proportions. » C’est pourquoi la Ville a confié à un expert la mission de mener des recherches sur le sol et les fondations de la tour, afin de déterminer lequel des deux est à l’origine du mouvement constaté sur la tour.

« L’expert a fait ressortir que c’est un peu des deux, résume la mairie des Clayes-sous-Bois. Au niveau des fondations, il nous a dit qu’on avait 30 centimètres de fondation contre une tour de 14 mètres de haut, ça joue un peu. […] Et la nature du sol argileux fait qu’il y a un mouvement autour des fondations les années passant, ce mouvement n’est pas sans impact sur la tour. » Le fait que le bâtiment qui liait les deux tours n’existe plus pour les consolider peut également être un élément qui y participe, « même si c’est infime, sur la durée », précise la Ville.

Dès ces conclusions rendues, et en suivant les préconisations de l’expert, la Ville a donc décidé de faire étayer la tour en question grâce à des poutres en bois qui s’appuient dessus. L’objectif est de la consolider « le temps de saisir les architectes des Monuments de France pour qu’ils diagnostiquent la solution à mettre en place » pour mettre fin aux mouvements constatés sur la tour.

C’est pourquoi un périmètre de sécurité doit être mis en place. Concernant la deuxième tour, la Ville indique que « l’expertise ne signalait pas de problématique » et ajoute : « Mais on connaît maintenant […] la nature du sol, les fondations, on est en surveillance. » Par ailleurs, l’organisation des Clayescibels ne sera pas impactée par ce périmètre de sécurité, et se tiendra bien au parc de Diane comme à l’accoutumée.