Une réunion publique sur le déploiement de la fibre optique aux Clayes-sous-Bois s’est tenue le 18 mars en mairie, en présence d’une cinquantaine de personnes et de représentants d’Orange. L’occasion de faire un point sur l’avancée de sa mise en place dans la commune. « 33 à 34 % de la ville sont déjà éligibles », indique Régis Philippon, directeur des relations avec les collectivités locales des Yvelines pour Orange, l’opérateur en charge du déploiement sur la quasi-intégralité du territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il ajoute que le réseau déployé ne sera « que du FTTH », à savoir la fibre jusqu’au domicile, permettant un accès à internet à très haut débit.

« D’ici deux ou trois mois, on aura fait la moitié de la ville, assure-t-il. On ambitionne d’avoir terminé la ville d’ici mi-2020. » Le déploiement doit s’effectuer en deux lots. « Le deuxième (qui couvre 65 à 70 % du territoire communal, Ndlr) est commencé [depuis ce mois-ci], rappelle le dirigeant d’Orange. Les armoires de mutualisation sont en train d’être boulonnées et vissées au sol. On devrait, sur ce second lot, avoir des logements éligibles d’ici mi-juillet ou début août. »

Le déploiement de la fibre sur la commune s’effectue en deux lots. Le premier (en vert), débuté en 2015, est quasiment terminé, et le deuxième (en orange) est en cours de déploiement depuis le 11 mars.

Il a cependant été précisé durant la réunion que le déploiement sur une commune est considéré comme terminé « lorsqu’on dépasse un taux de couverture de 85 % », expose Régis Philippon. Il explique qu’aux Clayes-sous-Bois « ce sera aux alentours de 90 % ». « On a toujours quelques logements pour lesquels on a une casse de génie civil, un problème de raccordement ou une autorisation en assemblée générale (de copropriété, Ndlr) qui n’a pas été donnée, parce qu’il y a un refus du syndic ou que l’immeuble n’est pas encore sorti de terre, même s’il est déjà intégré dans nos chiffres », explique-t-il.

Parmi les sujets qui ont le plus préoccupé les riverains, l’avenir de leur abonnement actuel, certains évoquant notamment une offre TV dont ils bénéficient avec l’opérateur Numéricable. « Nous, en FTTH, on n’offre pas le service antenne, admet Bruno Clinck-Maillie, directeur de projet en charge du déploiement du FTTH sur les Yvelines et le Val d’Oise. Par contre, on est le deuxième pays au monde après la Chine à regarder la télé par internet. Vous allez avoir du très haut débit, du un giga, 500 ou 300 mégas, vous pouvez regarder la télé quand vous voulez. »

Et Régis Philippon de poursuivre : « Vous pouvez rester avec l’antenne coaxiale et le râteau au-dessus du toit, et vous pouvez rester chez votre opérateur. On ne va pas toucher aux autres réseaux, on n’a pas le droit de le faire. » D’autres participants à la réunion se sont davantage inquiétés de la nature du passage des câbles dans leur rue, certains câbles étant enfouis au sol, et d’autre raccordés en aérien via les poteaux électriques.

CREDIT PHOTO : ORANGE