Toujours pas de défaite dans ce championnat de Régional 3 pour l’ES Trappes. Le club s’est imposé, dimanche 10 février à domicile contre le FC Parisis (1-0). Grâce au milieu défensif Hamidou Cissokho, auteur de l’unique but de la rencontre à la 29e minute, les Trappistes restent invaincus et obtiennent leur premier succès de l’année 2019, confirmant ainsi les bons points pris à l’extérieur lors des deux derniers matchs, chez les réserves des Mureaux (1-1) et de Boulogne-Billancourt (0-0).

« C’était un math très engagé contre une équipe de Parisis qui [n’] avait perdu [que] deux fois cette année et pose de sérieux problèmes aux équipes qu’elle rencontre », résume, satisfait, l’entraîneur trappiste Hicham Zerhdy.

Trappes évoluera de nouveau à domicile ce dimanche 17 février. C’est cette fois-ci le FC Franconville qui se présentera sur la pelouse du stade Gilbert Chansac. Un adversaire seulement 10e sur 12 et donc premier non-relégable dans le groupe C, mais dont Hicham Zerhdy se méfie.

« Lorsqu’on les a affrontés durant la phase aller, c’est une équipe qui était leader du championnat, se souvient-il. On avait gagné 1-0 là-bas, mais c’était une équipe très intéressante, qui au cours de l’année, s’est un peu effondrée. Je ne connais pas les raisons, mais j’ai le souvenir d’une belle équipe. Après, est-ce qu’elle est restée pareille, je ne sais pas. »

Trappes, de son côté, se situe à l’autre extrémité du classement, à la 2e place de la poule après 13 journées (avec six victoires et sept matchs nuls, Ndlr), synonyme pour l’instant de montée en Régional 2 (les deux premiers montent, Ndlr). S’il reste prudent et rappelle que « ça reste une saison de transition », Hicham Zerhdy semble d’ailleurs se montrer de plus en plus ambitieux au fil des semaines.

« Je pense que l’on peut se dire que le maintien est acquis, confie-t-il. On fait un parcours plutôt intéressant, mais au lieu de se mettre la pression d’un objectif de monter, ce qui n’était pas le cas en début de saison ni à la trêve, on continue à prendre les matchs les uns après les autres. S’il faudra se mêler à la bataille dans le sprint final, on n’hésitera pas si on est toujours en course. »

Alexis Cimolino

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