Une enfant de 10 ans découvre sa maman décédée gisant dans une mare de sang
Macabre découverte dans un appartement situé avenue du Béarn, à Maurepas. Une infirmière de 42 ans a été découverte poignardée à la gorge et gisant dans une flaque de sang.
Horrible découverte pour une jeune fille de 10 ans. Une infirmière de 42 ans, domiciliée dans un appartement situé avenue du Béarn, à Maurepas, a été découverte inanimée et gisant dans une mare de sang par l’enfant et le reste de la famille. Cela s’est passé jeudi 13 mars, dans l’après-midi.
La victime a été poignardée à mort, lardée de plusieurs coups de couteau à la gorge. Son époux, un livreur de 61 ans, a été placé en détention provisoire, dimanche 16 mars, après 48 h de garde à vue pour « meurtre sur conjoint ».
Le père de famille a d’abord raconté aux enquêteurs qu’il était parti se promener avec ses enfants – un garçon de 17 ans et deux filles âgées de 10 et 5 ans. Il avait « alors évoqué la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné, faisant état de bijoux déplacés et arguant que des voisins avaient signalé que la porte de son domicile était entrebâillée aux alentours de 15 h 30 », explique Le Parisien.
Mais cette version ne convainc pas les policiers, car des investigations menées par les enquêteurs de la brigade criminelle, ont révélé « qu’aucune effraction du domicile n’a été constatée ». Le mari a été auditionné, comme ses enfants. De ces auditions, il ressort que le contexte familial était tendu, avec de nombreuses disputes conjugales. « [Il] aurait concédé que le couple vivait un moment difficile. Sa femme lui aurait annoncé vouloir divorcer. Un autre témoignage est susceptible de renforcer les soupçons sur lui. Il aurait lâché à une personne de son entourage : ‘Si elle me quitte, je la tue’ », révèle le quotidien régional.
L’époux, qui a expliqué être « abattu par ce drame », n’a pas reconnu les faits. Il a donc été placé en détention provisoire (en vue de la protection des enfants et à cause de la nature criminelle), par le juge des libertés et de la détention, qui a suivi les réquisitions du parquet. Les 3 enfants ont été pris en charge par des membres de la famille. Quant au corps de la victime, il a été transporté à l’institut médico-légal de Garches (92) afin de subir une autopsie « qui devait avoir lieu ce lundi 17 mars », conclut Le Parisien.
