L’ERPD (École régionale du premier degré) de La Verrière va fermer son internat en 2026. Et uniquement son internat. Car, selon la municipalité verriéroise, « un mystérieux collectif a distribué un tract alarmiste et une pétition douteuse sur l’avenir de notre École régionale du premier degré », explique le maire LR, Nicolas Dainville, dans un message publié le 31 janvier sur Facebook. Un tract qui distillerait des informations erronées.

La Gazette a échangé avec le maire, qui a tenu à rétablir la vérité sur la situation actuelle et le devenir de l’établissement. « Pour cet établissement, c’est une situation qui est particulière, parce que le site de l’ERPD appartient à la région Île-de-France. Il y a une école dans le bâtiment de l’ERPD, où il y a 120 enfants d’Orly Parc 2 qui y sont scolarisés avec un chef d’établissement qui, lui, est un salarié de l’Éducation nationale », commence l’édile. « En plus de ces 120 écoliers, il y a également « un peu plus d’une vingtaine d’élèves inscrits en internat qui sont fléchés par la Région dans cet établissement, pour des problématiques sociales notamment », poursuit-il.

Or, depuis plusieurs années, une baisse continue du nombre d’élèves fréquentant l’internat est constatée. « Je ne connais pas la raison précise mais force est de constater qu’il y avait près d’une centaine d’internes il y a 20 ans, aujourd’hui il y en a 25. Et, depuis plusieurs années, il y avait des réflexions, avec une hypothèse de travail de la Région, pour regrouper tous les internes du département dans un seul ERPD (La Batellerie, Ndlr), situé à Conflans-Sainte-Honorine. Là, l’Éducation nationale et la Région ont confirmé, il y a à peu près 1 semaine, la fermeture de l’internat de notre ERPD », explique Nicolas Dainville.

Ce regroupement serait effectif à l’horizon 2026. Mais pour les enfants non internes qui sont inscrits dans cette école, cela n’aura aucun impact sur la poursuite de leur scolarité. « Ils sont et resteront scolarisés dans les locaux », martèle l’élu. L’école continuera de fonctionner, si ce n’est que les internes ne seront plus présents.

Autre point évoqué par le maire, le projet de rachat du bâtiment de l’ERPD par SQY, dans le cadre de la ZAC (Zone d’aménagement concerté) gare-Bécannes, qui sera composée du quartier de l’Agiot, du terrain des Bécannes (37 ha), et de 7 ha en cœur de ville (lire notre dossier du 21 janvier). « Dans le cadre de cette ZAC, l’agglomération de SQY achèterait à la Région, et pour le compte de la Ville, le bâtiment qui deviendra à terme une vraie école communale qui appartiendra et sera pleinement gérée par la Ville », mentionne le maire.

Ainsi, les élèves déjà scolarisés dans l’établissement côtoieront les enfants du futur écoquartier gare-Bécannes. Par ailleurs, une réhabilitation de l’ERPD sera faite, « avec tous les aménagements nécessaires pour redonner un coup de jeune à ce bel établissement », ajoute le maire. Avant de conclure : « Toutes les hypothèses de travail sur l’ERPD ont été régulièrement évoquées en conseil municipal, dans tous les conseils d’école de l’établissement, ainsi qu’auprès des fédérations de parents d’élèves, en toute transparence. Ce collectif essaie de faire peur aux gens alors même que c’est un dossier qui est hyper positif pour la Ville, ça a toujours été très clair ».

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