À la place d’un court de tennis désaffecté, des érables, charmes, chênes, tilleuls, ou encore merisiers. À Guyancourt, chemin de la petite Minière, des enfants du Conseil municipal des enfants (CME) de la Ville ont planté près de 330 essences sur cette parcelle d’environ 700 m². Un projet mis en œuvre conjointement par la municipalité et la Société des grands projets (SGP).

« On travaille avec la SGP depuis déjà pas mal de temps sur ce projet de compensation, explique le maire DVG de Guyancourt, François Morton. Dans le cadre de la construction de la ligne 18, de la gare, il a fallu abattre des arbres. Donc il y a une compensation réglementaire, qui se fait en forêt de Pierrelaye, dans le Val d’Oise. À raison d’1 arbre coupé, 3 arbres plantés. Dès le départ, on a soumis le projet à la SGP, d’avoir des mesures d’accompagnement, c’est-à-dire de la compensation complémentaire, mais sur le territoire guyancourtois. Donc on a identifié un certain nombre de terrains qui pouvaient s’y prêter, dont celui-ci […], qui ne servait plus depuis des années. »

Le court de tennis a été déconstruit en janvier. « Il y avait de l’enrobé, complètement imperméabilisé, qu’on est venu enlever, pour redonner l’espace naturel », précise Antoinette Beaussant, responsable environnement de la ligne 18 pour la SGP. Et le 5 février dernier, 17 des 35 enfants du CME de Guyancourt, membres des commissions nature et pollution-prévention, ont procédé aux 1res plantations de ce qui sera une zone boisée. Parmi eux, Océane. « On a planté de nouveaux arbres pour remplacer ceux qui avaient été enlevés », confie cette Guyancourtoise âgée de 10 ans, et qui est actuellement dans sa 2e année au CME, où elle s’est engagée « pour que la vie dans la ville pour les enfants soit mieux ».

Les arbres plantés sont des essences locales, respectant une charte et étant labellisés en ce sens. Il faudra attendre environ 2 ans pour que ces arbres atteignent leur taille adulte. « Au bout d’1 an, le plant va commencer à avoir un peu plus de feuillage. […] Tous les ans, ça peut aller jusqu’à 1 m développement », complète Camille Clowez, assistante maîtrise d’ouvrage biodiversité à la SGP. La SGP va ensuite continuer encore quelque temps à suivre le développement des espèces. « On va suivre pendant les 5 1res années, voir l’efficacité de la mesure, et pour aussi éventuellement changer des plants s’il y a de la perte, indique Antoinette Beaussant. Ensuite, ce sera la Ville qui prendra le relais. »