Course-poursuite à Guyancourt : des policiers tirent sur un chauffard
À la suite d’un refus d’obtempérer, deux policiers ont ouvert le feu sur une voiture pour arrêter sa course. Le chauffard blessé a été transporté à l’hôpital. Deux enquêtes ont été ouvertes au sujet de cette affaire.
Le dimanche 22 octobre, une course-poursuite a débuté à Guyancourt entre des policiers et un jeune homme de 19 ans, pour se terminer à Châteaufort, une petite commune des Yvelines située à la limite de l’Essonne.
Tout commence lorsque les policiers de Guyancourt repèrent une voiture qui avait été signalée volée quelques jours plus tôt. Plusieurs équipages de policiers et de gendarmes se sont alors lancés à sa poursuite. Au bout de quelques minutes, la voiture volée est repérée rue des Orfèvres à Châteaufort.
Alors que la voiture du chauffard était arrêtée par un barrage policier, les fonctionnaires ont mis pied à terre et se sont approchés du véhicule. Ils ont constaté qu’au moins deux personnes étaient à bord. Mais lorsque les policiers se sont approchés de la voiture, le conducteur a refusé d’obtempérer et a foncé droit sur les forces de l’ordre, en blessant un policier et en manquant de peu de le renverser.
« C’est là que ses collègues interviennent, dans des circonstances qui restent encore à préciser. Selon les premiers éléments de l’enquête, qui devront être confirmés par la suite, deux policiers auraient ouvert le feu afin de stopper le véhicule », précise un article du Parisien. Un des deux occupants (le jeune homme qui conduisait) a reçu une balle dans le thorax. Transporté en urgence absolue vers un hôpital parisien, il est désormais hors de danger. Il est par ailleurs déjà connu des services de police. Quant au policier blessé, il a été conduit à l’hôpital de Rambouillet.
Les deux policiers à l’origine des coups de feu avaient été placés en garde à vue dans les locaux de l’IGPN (Inspection générale de la Police nationale) le jour même. Ils ont été remis en liberté le lendemain matin. « Deux enquêtes ont été ouvertes suite à ce refus d’obtempérer, une confiée à l’IGPN pour violence avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique, l’autre, menée par la gendarmerie, pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique », a précisé le parquet de Versailles.
