Florian Grengbo, médaillé de bronze à Tokyo : « ça ne présage que du bon pour Paris 2024 »

Le pistard licencié au VCESQY-team Voussert, qui vient de fêter ses 21 ans, est monté sur un podium olympique après sa 3e place obtenue en vitesse par équipes, le 3 août.

De Tokyo à Saint-Quentin-en-Yvelines avec une médaille autour du cou. Florian Grengbo, licencié au Vélo club Élancourt Saint-Quentin-en-Yvelines (VCESQY-team Voussert), a décroché, le 3 août, le bronze aux JO en cyclisme sur piste, dans l’épreuve de vitesse par équipes. Aux côtés de Rayan Helal et Sébastien Vigier, il a remporté la petite finale face à l’Australie. Joint par La Gazette trois semaines plus tard, Florian Grengbo confiait que l’émotion retombait et que les vacances lui avaient permis de « penser à autre chose ». Tout en savourant encore sa médaille. « C’est vraiment top, se réjouit celui qui occupait un rôle de démarreur lors de l’épreuve. Ça ne présage que du bon pour Paris 2024. »

D’autant que l’équipe est très jeune, Florian Grengbo, qui vient de fêter ses 21 ans, en étant le benjamin derrière Sébastien Vigier (24 ans) et Rayan Helal (22 ans). Autant dire que la médaille a pu surprendre, selon le président du VCESQY, Thierry Fabre, qui a enrôlé le coureur à l’automne 2019. « L’objectif de notre club […], c’est 2024. On savait que Florian a énormément de qualités, physiques et morales, mais […] on s’attendait plutôt à une 4e ou une 5e place », reconnaît-il.

Le pistard saint-quentinois, lui, y croyait. « On était une équipe jeune, mais on était surtout une équipe de France, affirme-t-il. La sélection sur ces Jeux, c’était la sélection la plus performante qu’il y avait. Ce n’est pas du tout une question d’âge, c’est vraiment une question de niveau. Ils ont pris les meilleurs éléments qu’ils avaient, et ça a donné une médaille de bronze. » Et de rappeler que, depuis l’apparition de la vitesse par équipes au programme olympique en 2000, la France a toujours obtenu une médaille dans cette épreuve. Ces trois jeunes garçons avaient donc une tradition à perpétuer, ce qui n’a pas semblé les effrayer. « C’est une pression positive, assure Florian Grengbo. Ça montre que si on a été sélectionnés, c’est qu’on était au niveau, et qu’on est là pour une médaille. »

De quoi nourrir d’immenses ambitions pour Paris 2024, dont les épreuves de cyclisme sur piste auront lieu dans un Vélodrome national qu’il connaît par cœur. « On s’entraîne tous les jours sur la piste [de SQY]. On prend beaucoup de repères, de marqueurs, et quand on sait que le public français va être là, ça va être vraiment autre chose », estime Florian Grengbo, qui prévient déjà que dans trois ans, ce sera « l’or ou rien ».

Du côté du VCESQY-team Voussert, Thierry Fabre savoure bien sûr les exploits de son jeune protégé. « C’est historique pour notre club, c’est la première médaille olympique [du club], et c’est surtout la seule médaille de SQY, […] et c’est la seule médaille pour le cyclisme français [à Tokyo]. » Rappelant également la présence de Clara Copponi (22 ans) à ces JO – 5e de la course à l’américaine et 8e de l’omnium -, elle aussi membre du club, le dirigeant voit les choses en grand pour la prochaine olympiade : « C’est une équipe qui va grandir. […] On est vraiment sur la finalité de 2024, que SQY puisse avoir des médailles sur ses terres en 2024. »

En attendant, il apprécie le bel été vécu par le club, qui a également remporté quatre médailles, dont deux en or avec Quentin Lafargue, lors des championnats de France à Bourges, du 7 au 14 août.

Boxe : Maïva Hamadouche sortie d’entrée

La boxeuse Maïva Hamadouche était elle aussi en compétition à Tokyo. Mais la licenciée au Boxing club Élancourt Saint-Quentin-en-Yvelines, seule représentante de la boxe féminine française durant ces JO, a été éliminée dès son entrée en lice, le 27 juillet, par la Finlandaise Mira Potkonen, en 16es de finale chez les moins de 60 kg. La Française de 31 ans s’est inclinée aux points pour trois des cinq juges. Une décision qu’elle avait du mal à accepter après le combat. « C’est une défaite pas méritée du tout, a-t-elle réagi dans des propos relayés par L’Équipe. Jamais elle ne gagne les deux et troisième rounds. Et en plus elle prend cet avertissement. J’ai fait un gros travail pour arriver aux Jeux, mais les juges ne l’ont pas respecté. » 

Jeux paralympiques : déjà terminé pour Charlotte Fairbank en tennis fauteuil

Charlotte Fairbank, qui s’entraîne habituellement sur les courts du Tennis club de Voisins, fait partie des 138 athlètes français sélectionnés pour les Jeux paralympiques qui se déroulent jusqu’au 5 septembre à Tokyo. Malheureusement, la joueuse de 29 ans, paraplégique, a été éliminée dès le 1er tour du tournoi de tennis fauteuil, aussi bien en simple qu’en double. Parmi les autres athlètes liés à SQY engagés à Tokyo, on peut citer Nantenin Keita, passée par l’Entente athlétique de SQY et qui sera alignée sur 400 m, épreuve où elle avait déjà été sacrée à Rio en 2016.

CREDIT PHOTO : DR

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