Oméga parc : un parc d’affaires sécurisé, écolo et haut de gamme pour les entreprises

Ce parc d’affaires tertiaire a déjà commencé à accueillir des entreprises dans ses locaux. Il dispose de cinq bâtiments et continue de s’agrandir avec l’objectif d’en compter 24 d’ici 2024.

Nous sommes un peu la BMW du bâtiment », lâche Didier Wauquiez, directeur du développement de CFC développement, promoteur d’Oméga parc. Ce parc d’affaires tertiaire compte actuellement cinq bâtiments visibles depuis le boulevard Jean Moulin à la Clef de Saint-Pierre, à Élancourt, au cœur de la zone appelée SQY high tech par l’agglomération. Et l’expansion ne va pas s’arrêter là : si la construction de la première tranche a démarré en 2009 et est désormais finie, une deuxième est en train de sortir de terre, et la troisième devrait ensuite suivre. Au total, le projet prévoit 24 bâtiments, pour 50 000 m2, d’ici 2024.

Très similaire au Parc Ariane, construit à Guyancourt entre 1988 et 2002 par CFC développement, qui compte de nombreux projets à son actif à SQY, Oméga parc a été pensé en arc de cercle. Un centre d’affaires à l’architecture homogène, dont l’espace est clos et sécurisé. Il offre par ailleurs des espaces verts et des bassins, remplis de grenouilles coassantes, qui servent à récupérer l’eau de pluie. À terme, un centre de vie multiservices émergera au centre du domaine. Un ensemble ambitieux, forcément coûteux, ce que CFC développement assume.

« On ne tire pas les prix vers le bas », affirme le directeur du développement du promoteur. Selon lui, CFC développement fait du qualitatif et donne aux sociétés l’opportunité de renvoyer une belle image d’elles. C’est ce que recherchait par exemple l’entreprise Sumitomo, auparavant installée à Trappes. « Pour le patron, son bâtiment n’était plus à son image », rapporte Didier Wauquiez.

Cette filiale française d’une société japonaise, équipementier automobile, est donc venue prendre ses quartiers au sein d’Oméga parc dans une construction indépendante de 2 000 m². Le parc d’affaires, dont la première tranche est annoncée comme louée à 100 % sur le site internet de son promoteur, compte ainsi plusieurs entreprises dans ses différents bâtiments, telles que Delaval, qui construit des machines de traite de vaches, ou encore MR ingénierie, une société d’ingénierie industrielle. Le promoteur CFC développement lui même y a emménagé.

Oméga parc permet à des sociétés d’avoir la place nécessaire pour accueillir « des machines, des véhicules, des robots, des bureaux d’études », illustre le directeur du développement de CFC développement.

Pour l’instant, Oméga parc compte cinq bâtiments, mais l’objectif à terme est d’en avoir érigé 24 sur l’ensemble du domaine, d’une superficie totale de 9 hectares. « Ce qui nous donne un espace peu dense en termes de construction, et c’est moins rentable », selon Didier Wauquiez. D’autant que les immeubles ne possèdent généralement qu’un étage voire ne sont constitués que d’un rez-de-chaussée.

Une volonté du promoteur, qui assure répondre à un besoin des entreprises locales du tertiaire. « Les entreprises demandent de petits bâtiments mais avec une fonctionnalité plus importante », explique Didier Wauquiez. Ainsi au sein d’Oméga parc, les constructions permettent aux sociétés d’avoir la place nécessaire pour accueillir « des machines, des véhicules, des robots, des bureaux d’études, des nouvelles technologies », illustre le directeur du développement.

La volonté affichée est par ailleurs que chaque immeuble soit occupé par une société différente. « L’objectif d’Oméga parc est que les entreprises aient leur propre bâtiment indépendant », confirme Didier Wauquiez. Pourtant lorsque les entreprises s’installent sur le parc d’affaires, elles ne louent pas forcément l’immeuble dans son intégralité, soit 2 000 m² environ. Mais ce n’est qu’une question de temps.

En effet, le parc d’affaires tertiaire accueille le plus souvent des sociétés en pleine croissance, selon le directeur du développement de CFC. Certaines d’entre elles ont maintenant suffisamment grandi pour occuper l’intégralité de leurs locaux. Par exemple, l’entreprise 1640 finance, une société de recouvrement, louait la moitié de son bâtiment à son arrivée. Après avoir passé deux ans à Oméga parc, elle occupe à présent les 2 000 m², apprécie Didier Wauquiez.

En ayant commencé avec 800 m², l’entreprise Sumitomo a connu un cheminement similaire : elle s’est suffisamment développée pour désormais louer l’ensemble de son bâtiment. À l’inverse, d’autres entreprises reviennent évidemment sur leur surface louée pour la réduire. Leurs espaces rendus sont alors remis en location, selon le collaborateur de CFC développement.

Mais Oméga parc ne devrait à terme pas être constitué uniquement de bâtiments d’entreprises. Le promoteur projette également de construire, au cœur du parc d’affaires, une autre série de bâtiments, en arc de cercle, qui seront dédiés au centre de vie, dans le but d’animer les lieux. « Il y aura du tertiaire et une activité économique », évoque le directeur du développement. Le site internet de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines annonce même : « Un restaurant inter-entreprises, un club d’affaires VIP (avec licence IV), un accueil multiservices et un accès à des services privilégiés pour les entreprises (crèche, pressing, etc). »

En plus d’offrir un panel de services, l’espoir est que ce centre de vie permette d’attirer encore plus de jeunes employés vers les entreprises d’Oméga parc. Lors de l’inauguration du nouveau bâtiment d’Enedis à Guyancourt, Proxima V (voir notre édition du 2 avril 2019), le président de CFC développement, Bernard de Fesquet, a fait remarquer l’urgence d’avoir un espace de vie comme celui-là pour attirer les talents : « Le vrai problème de SQY, quand vous avez entre 30 et 35 ans, c’est que vous ne savez pas quoi faire le soir en sortant du travail. »

Au total, CFC développement prévoit 24 bâtiments pour 50 000 m² d’ici 2024, sur une surface de 9 hectares.

Mais il sera compliqué à mettre en place, selon Didier Wauquiez. Car si Oméga parc se dote d’un service de restauration dédié aux entreprises, il faut qu’il s’assure qu’un maximum de personnes y mangera. « Au delà de 300, voire 400 personnes sur un site, on peut installer une unité de restauration », pense le directeur de développement, pour qu’il soit rentable. Ce qui ne semble actuellement pas possible puisqu’Oméga parc compte, pour sa première tranche, 250 collaborateurs sur 8 000 m² occupés. « Ce n’est pas beaucoup », avoue-t-il.

Ce chiffre est pourtant prévisible étant donné la place que peuvent prendre certains équipements au sein des sociétés. Il va cependant augmenter progressivement jusqu’à la livraison des 24 immeubles, prévue pour 2024. Actuellement, cinq bâtiments sont totalement finis, la deuxième tranche du projet est en cours de construction et les trois bâtiments prévus seront opérationnels fin 2019. Une troisième tranche et ses quatre immeubles le seront quant à eux fin 2020.

Pour l’aspect environnemental d’Oméga parc, les bâtiments sont entourés de vastes terrains paysagers. Encore une fois, c’était un souhait du promoteur, qui en a profité pour essayer de développer une conscience écologique. Devant chaque immeuble, un bassin leur renvoyant leur reflet récupère l’eau de pluie pour alimenter l’édifice. Et cette pratique a un coût. « Ce n’est pas intéressant économiquement car l’eau n’est pas chère mais les systèmes de récupération eux, le sont, ce n’est donc pas rentable, avoue le directeur du développement. Mais c’était notre volonté d’éveiller les consciences. »

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