Aucune entreprise gestionnaire de marché n’a répondu à l’appel d’offre de la Ville au printemps 2018. Mais le projet n’a pas été abandonné et la commune a déjà trouvé des commerces partants.
Malgré des difficultés, l’ouverture d’un marché est toujours dans les tuyaux
Le projet de marché de plein vent continue d’avancer à Magny-les-Hameaux, avec une ouverture espérée au printemps, malgré la difficulté à trouver un gestionnaire.
« Je ne pensais pas que c’était si compliqué de vouloir installer un marché. C’est une bagarre qui dure depuis 18 mois mais on voit le bout du tunnel. » En ces quelques mots, Henri Omessa (SE), adjoint magnycoix aux finances et à la vie économique, résume bien les difficultés auxquelles fait face la municipalité pour le retour d’un marché sur la commune.
Mais malgré quelques embûches, le projet continue d’avancer et le déballage des premières étales est espéré pour le printemps prochain. Depuis une consultation favorable de la population en 2017, la municipalité œuvre pour le retour d’un marché de plein vent à Magny-les-Hameaux (voir notre édition du 1er mai 2018). « On avait fait faire une étude de marché par la chambre de commerce qui démontrait que les Magnycois souhaitaient ce marché, tant en action commerciale qu’en tant que lieu de rencontres », rappelle Henri Omessa.
Au premier trimestre 2018, la Ville avait lancé un appel d’offres pour trouver une entreprise à qui confier la gestion de ce futur marché, « parce que gérer un marché, c’est un métier », précise l’adjoint magnycois pour expliquer ce choix. Sauf que l’appel d’offres s’est avéré infructueux : aucune entreprise n’y a postulé. « À la suite de cette consultation, on a eu cinq spécialistes qui on retiré le dossier, et aucun n’a répondu, regrette Henri Omessa. On s’est interrogé, on les a appelés, et tous nous ont donné la même réponse : les commerçants cherchent un marché couvert, il y a trop de marchés dans la région, et ils n’ont pas le temps de s’occuper d’un petit marché. »
Si l’élu confie avoir été « dépité » par ces retours, le projet n’a pas été abandonné pour autant. « Après réflexion, on s’est dit qu’on allait faire le chemin inverse : trouver des commerçants moteurs puis ensuite demander [aux potentiels gestionnaires] si ça les intéresse », raconte Henri Omessa. D’après ce dernier, plusieurs commerçants ont depuis répondu favorablement au projet municipal dont un boucher, un poissonnier, deux food trucks et un vendeur de fruits et légumes.
« À la suite de ça, j’ai décidé de rappeler les cabinets pour leur demander s’ils sont prêts à venir, poursuit l’adjoint magnycois. J’ai réussi à obtenir deux rendez-vous avec deux entreprises spécialisées. » Ces entrevues sont prévus pour les deux prochaines semaines et Henri Omessa se montre confiant. Avec deux entreprises à rencontrer, il espère « pouvoir se mettre d’accord » avec au moins l’une d’elles. « Elles ont l’air de vouloir bouger si on les aide, je pense qu’on est sur la bonne piste », apprécie-t-il.
Avec ces avancées, Henri Omessa explique donc continuer à « viser le printemps pour pouvoir ouvrir le marché », qui devrait avoir lieu « en face de la mairie ». Il pourrait se tenir le dimanche, « mais sans confirmation tant qu’on n’a pas le gestionnaire ». Et l’adjoint de conclure : « J’y crois beaucoup parce que je pense qu’un marché est un lieu d’animation, de rencontres entre les habitants, plus que l’action commerciale elle-même, et dans une commune comme la nôtre ce sera un plus. »
