L’UDI insiste sur le fédéralisme en vue des prochaines européennes

Le parti met en avant la notion d’Europe fédérale à six mois du prochain scrutin continental et tranchera les questions des listes et des alliances le 15 décembre.

Paul Martinez, Marc Tourelle, Bertrand Coquard et Claire Chagnaud-Forain (de gauche à droite), de l’UDI 78, ont présenté la démarche du parti en vue des européennes.

La fédération yvelinoise de l’Union des démocrates et indépendants (UDI 78) tenait le 23 novembre une conférence de presse à Versailles afin d’y présenter sa démarche en vue des élections européennes du 26 mai prochain. Le parti fondé par Jean-Louis Borloo souhaite promouvoir « une Europe fédérale […] car c’est la vraie solution aux problèmes de nos concitoyens », assure Paul Martinez, président de l’UDI 78, pour qui cela « n’est pas du tout incompatible » avec la souveraineté nationale.

Les enjeux devraient être forts dans les Yvelines, où le parti compte « 48 élus, dont une quinzaine de maires (parmi lesquels deux à SQY, Ndlr) », souligne Paul Martinez. Sur d’éventuelles listes communes avec d’autres partis, l’UDI tempère, marquant sa différence avec le Modem et LREM avec qui « il y a une proximité sur la question européenne mais elle n’est pas pleine [car] eux sont européens, nous sommes fédéralistes », juge Paul Martinez.

Il semble néanmoins leur ouvrir la porte « si on arrivait à les emmener vers cette thématique-là » et la fermer aux Républicains qui « ne sont pas majoritaires sur ce terrain-là [du fédéralisme] ». Un congrès exceptionnel le 15 décembre permettra de trancher « la question de la liste et d’alliances éventuelles », indique-t-il.

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