Aux Acacias, le réaménagement du stationnement est sur les rails

Dans ce quartier qui souffre d’un manque de places de parking, le bailleur a présenté son projet de réaménagement du stationnement à la municipalité. Il pourrait débuter fin 2021-début 2022.

Le manque criant de places de stationnement dans la résidence des Acacias sera-t-il prochainement de l’histoire ancienne ? Depuis plus de deux ans, le maire de Coignières, Didier Fischer (DVG), travaille avec le bailleur Seqens pour trouver une solution à cet épineux problème qui complique la vie des habitants. Une première amélioration significative a eu lieu avec la construction d’un parking provisoire à l’emplacement du silo démoli l’an dernier. Et à la mi-mai, le bailleur a présenté la suite du projet à la municipalité.

Comme l’a rappellé Didier Fischer lors d’un point presse la semaine dernière, la résidence des Acacias disposait auparavant seulement d’une centaine de places, alors que le quartier compte « 380 logements », soit « un petit millier de personnes ». Sont donc venues s’ajouter les 66 places créées l’an dernier à la place du silo. Chiffre qui devrait monter à « 380 places de parking » au total à l’issue du projet de réaménagement du stationnement présenté par Seqens au maire : « Ça va permettre de régler le stationnement dans le quartier. »

« C’est un projet global, souligne le maire coigniérien, satisfait des échanges avec le bailleur et du projet présenté. On va faire des places en épi. Aujourd’hui, il y a beaucoup de places qui ne sont pas en épi donc il y a de la place perdue. Il faudra déplacer des arbres aussi, mais chaque arbre déplacé sera remplacé, on va même ajouter de la végétation par rapport à ce qui existe aujourd’hui. »

Car ce réaménagement va aller au-delà du stationnement selon Didier Fischer, indiquant qu’il va aussi comprendre le « mobilier urbain », une « renaturation », les « cheminements piétons au sein de la résidence », « et ils ont aussi prévu trois lieux de jeux pour les enfants ». Concernant le parking provisoire de l’ex-silo, il gardera sa vocation, mais la disposition du stationnement sera modifiée pour « gagner 11 places et renaturer au milieu à chaque fois », indique l’édile.

Si le projet est sur de bons rails, il va encore être affiné avec les résidents des Acacias. Une première réunion de concertation en visioconférence est prévue « autour du 25 juin », et une deuxième en présentiel devrait se dérouler en septembre « pour présenter le projet qui sera amendé par les remarques des habitants », explique Didier Fischer. Les travaux sont en tout cas espérés pour débuter « fin 2021-début 2022 », et devraient durer « 18 mois au total », annonce-t-il.

Quel futur pour le centre commercial des Acacias ?

En parallèle de la question du stationnement dans la résidence des Acacias, il y a un autre sujet sur lequel la municipalité de Coignières souhaite avancer : le centre commercial du quartier. Ce dernier se vide petit à petit de ses commerces et de ses clients, qui laissent place parfois à des regroupements. Lors du dernier conseil municipal, ainsi que lors d’un point avec la presse la semaine dernière, Didier Fischer (DVG) a indiqué que la Ville engageait un travail à ce sujet.

Le problème est que le centre commercial est privé. La municipalité n’a donc pas vraiment la main, même si elle y a peu à peu acquis des cellules commerciales. Elle possède désormais « l’ancien local de la pharmarcie de 100 m² à peu près, la maison des jeunes, et l’ancienne poste qui est libérée maintenant », liste Didier Fischer : « Ça fait qu’on a aujourd’hui trois locaux, donc on va peser un peu plus dans le conseil syndical de façon à faire valoir un certain nombre de nos vues en ce qui concerne l’amélioration de cet espace. » La Ville souhaite en tout cas engager une consultation à l’automne sur le devenir de ce centre commercial, et étudie actuellement deux orientations. « La première option, c’est de recréer du commerce de proximité, d’essayer de rendre ce centre commercial à sa destination première, parce que pour l’instant, ce n’est pas terrible, avance l’édile. Créer du commerce de proximité, c’est possible, d’autant plus que sur les locaux qu’on a préemptés et achetés, on peut faire des loyers très bas pour inciter l’arrivée de commerces, comme c’est fait dans d’autres villes. »

La deuxième option consisterait à « travailler sur l’idée d’un tiers-lieu », donc à remettre dans les locaux de la Ville de l’activité, « mais qui ne serait pas forcément commerciale ». Didier Fischer évoque les idées de réserver un local aux associations, d’y organiser des repair cafés, « voire être un lieu pour une Amap ». Tout en précisant que, même dans cette option, « il resterait quand même des commerçants ».

Si la mairie n’a pas tranché entre les deux options, elle souhaite que l’une d’entre elles se dégage grâce à la consultation publique et aux études de marché qui vont être faites pour l’installation de nouveaux commerces.

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