Deux Pisciacais de 18 ans entre la vie et la mort après avoir été percutés dans les Pyrénées-Orientales

Dans la nuit du 25 au 26 août, deux jeunes pisciacais de 18 ans ont été renversés par un conducteur alors qu’ils étaient à en vacances à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). Ils sont toujours entre la vie et la mort tandis que le chauffard présumé est actuellement en détention provisoire.

Eux auraient préféré effectuer leur rentrée. L’Indépendant, journal local des Pyrénées-Orientales, rapporte une bien triste nouvelle. Dans la nuit du 25 au 26 août, deux jeunes de 18 ans originaires de Poissy se baladaient sur l’avenue du 8-mai-1945 à Argelès-sur-Mer (66) à vélo lorsqu’ils ont été percutés par un chauffard. Cet homme de 49 ans et originaire de Pia (66) aurait d’abord percuté le premier cycliste, sans s’arrêter pour autant, puis le second quelques mètres plus loin. Une course-poursuite avec les forces de l’ordre s’engagent alors. Si les policiers finissent par l’intercepter, la traque aurait été intense puisque selon certains témoins « le conducteur roulait au moins sur une jante, le pare-brise été enfoncé ainsi qu’un phare cassée ».

Mis en examen pour blessures involontaires

D’après le journal local, le procureur adjoint du tribunal de Perpignan Nicolas Brignol explique que le presque cinquantenaire a été mis en examen pour blessures involontaires ayant entraîné une ITT supérieure à trois mois avec plusieurs circonstances aggravantes : le taux d’alcool mesuré était supérieur au taux légal avec 0,80 mg d’alcool par litre d’air expiré, l’absence de permis de conduire et le délit de fuite. En cas de condamnation, le mis en cause encourt une peine de sept ans d’emprisonnement avec l’annulation obligatoire de son permis de conduire. De plus, il ne pourra pas le passer avant une durée maximale de 10 ans.

Actuellement, les deux Pisciacais ne sont toujours pas tirés d’affaire. Selon les informations de l’Indépendant leur état ne cesserait de s’aggraver. Par ailleurs, si l’un ou l’autre décèderaient, la peine encourue passerait à dix ans de prison.

CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION/LA GAZETTE EN YVELINES

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