Les anti-pub font recette contre les panneaux numériques

L’antenne saint-quentinoise de l’association Résistance à l’agression publicitaire vient de franchir les 700 signatures sur sa pétition exigeant l’interdiction des publicités numériques.

D’après Rap SQY, les annonceurs pourront implanter dans publicités numériques « dans toutes les zones autorisées sans demander de quelconque autorisation aux élus » si elles ne sont pas interdites par le RLPI.

L’association Résistance à l’agression publicitaire (Rap), combat depuis plus de 25 ans « le système publicitaire et ses effets négatifs », comme l’indique son site internet. Son groupe local saint-quentinois (Rap SQY) cible particulièrement les écrans numériques publicitaires.

Rap SQY a ainsi lancé fin mars une pétition réclamant leur interdiction dans le futur Règlement local de publicité intercommunal (RLPI), le texte devant régir la publicité dans l’agglomération. Sans l’interdiction de panneaux numériques, les annonceurs pourront « en implanter dans toutes les zones autorisées sans demander de quelconque autorisation aux élus », affirme la pétition, qui, en un mois et demi, vient de dépasser son objectif affiché de 700 signatures.

Dans des propos rapportés par Le Parisien en février, le président LR de SQY et maire d’Élancourt, Jean-Michel Fourgous, assurait « qu’on ne fera pas n’importe quoi » sans pour autant « s’interdire quelques panneaux de ce type ». Pas de quoi satisfaire Rap SQY, regrettant que le texte prévoie de les interdire dans les secteurs d’habitat, mais les autorise ailleurs. D’après la pétition, l’affichage numérique « constitue une quadruple pollution » : visuelle, lumineuse, énergétique et écologique, et cognitive et mentale.

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