Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 mars, des jeunes originaires de Villepreux sont allés affronter une bande rivale dans la commune voisine de Saint-Cyr-l’École. « Les conflits entre jeunes sont récurrents dans le secteur. Et les tensions particulièrement vives depuis plusieurs semaines », relate un article du Parisien.
Un adolescent blessé à la tête
C’est peu avant minuit que des riverains ont appelé les forces de l’ordre pour signaler une bagarre en cours. D’après les témoins, une vingtaine d’individus, armés de barres de fer, se sont affrontés dans les environs de l’avenue du Colonel Fabien. « Mais à l’arrivée des policiers, l’expédition est déjà terminée et le calme revenu. Avec au moins un blessé, puisque peu de temps après, une mère de famille appelle la police pour signaler que son fils, âgé de 15 ans, a été attaqué à coups de barre de fer », poursuivent nos confrères. L’adolescent a été touché à la tête. Il a été admis aux urgences dans la nuit car sa blessure a nécessité des points de suture.
Le phénomène n’est malheureusement pas nouveau. Originaires de Saint-Cyr-l’École, Villepreux, Les Clayes ou encore Plaisir, « les rivalités sont en effet anciennes et s’accentuent par périodes, renforcées par les expéditions punitives », précise Le Parisien. Ainsi, le média rappelle qu’en 2019, « six jeunes de Saint-Cyr-l’École avaient ainsi été condamnés à des peines allant de 6 à 17 mois de prison ferme pour avoir attaqué un bus où se trouvaient les membres d’un quartier rival de Plaisir. Une action menée en réponse à l’agression d’un jeune le jour même par ceux de la commune voisine ».
La maire de Saint-Cyr-l’École, Sonia Brau (UDI), avait en 2023, fait appel au ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, pour obtenir des moyens supplémentaires face « à l’urgence de la situation devenue invivable dans certains quartiers », expliquait-elle. Depuis, l’édile a constaté que la tension est toujours palpable. Elle a indiqué récemment qu’entre certains jeunes de différentes communes limitrophes, « on sait que c’est chaud depuis plusieurs semaines ». Elle regrette pourtant « qu’il n’y [ait] pas plus de policiers dans les rues », concluent nos confrères.