Le projet UNIVERSeSANTE, lancé en mars 2024 dans le cadre de l’Appel à manifestation d’intérêts (AMI) « Compétences & métiers d’avenir – France 2030 » de l’Agence nationale de la recherche (ANR), est porté par l’UFR Simone Veil – Santé de l’UVSQ. Ce projet innovant va permettre « d’intégrer pleinement l’usage des compétences numériques dans la formation initiale et continue des professionnels de santé […] », précise l’UFR sur son site internet.

L’essor du numérique, qui touche une multitude de domaines, va également être bénéfique pour le monde de la santé. « Téléconsultations, aides aux actes chirurgicaux, recours à l’Intelligence artificielle (IA) dans l’analyse des données médicales… Le numérique constitue l’un des principaux leviers de la transformation de notre système de santé », décrit un article du SQY mag de février.

Le numérique permet également de lutter contre les déserts médicaux qui touchent tout le territoire national. Mais pour qu’il soit utilisé de la manière la plus efficace possible, les professionnels de santé doivent être formés à cela. C’est un des objectifs d’UNIVERSeSANTE. Ainsi, les professionnels de santé, « se verront proposer dans le cadre de la formation continue des cours pour apprendre à maîtriser les nouveaux outils numériques destinés à la pratique de la médecine », rapporte le SQY mag.

Quant aux étudiants, concrètement, dans les salles de classe de la faculté de médecine, des cours utilisant la réalité virtuelle seront dispensés au moyen de casques de réalité virtuelle pour qu’ils puissent être « immergés dans un bloc opératoire ou une salle de consultation », poursuit l’article. Les premiers cours nouvelle génération seront créés à la fin de cette année.

« Le programme compte plusieurs modules (bonnes pratiques en télémédecine, IA et santé, cybersécurité et protection de données de santé…). Des scénarios de simulation numérique (réalité virtuelle), synthétique (mannequins réalistes) ou humaine (jeux de rôles) permettront de s’exercer à reproduire des actes médicaux, des soins et des mises en situation diverses », a détaillé Valéria Martinez, responsable du projet et chercheuse à l’UFR Simone Veil – Santé, dans l’article du SQY mag.

CREDIT PHOTO : Cécile Oriot/UVSQ.